Ici, nous avons la belle conséquence des relations gracieuses de Dieu avec son peuple. Bien que le peuple du Seigneur ait commis et commette un adultère spirituel avec le Mammon de ce monde, et que l'Église court continuellement après ses idoles ; pourtant, ne rencontrant que chagrin, déception et vexation de l'esprit, le Seigneur teintant avec miséricorde toutes ses poursuites d'amertume et de vanité ; et par les inclinations secrètes que le Seigneur opère dans le cœur, la grâce agissante, fait enfin sortir un cri de l'âme, j'irai retourner auprès de mon premier mari, car alors j'étais mieux qu'aujourd'hui.

Lecteur! Je vous prie de ne pas négliger la doctrine bénie de réjouissance et de réconfort des âmes enseignée ici par l'Église. Jésus était, est et sera toujours le premier, le constant, le dernier et le seul époux de son Église. Car quelles que soient les idoles que nos pauvres âmes, dans l'état déchu d'une nature non régénérée, non renouvelée, à travers la tentation de l'enfer, puissent poursuivre, le Seigneur Jésus ne perd pas son droit sur nous, ni nous notre intérêt pour lui.

Oh! quelle pensée est ici! Oh! quelles miséricordes inconnues, inexplorées et infinies s'y trouvent, pour que chaque âme rachetée se réjouisse ! Le Christ, comme Médiateur, a reçu son Église, son épouse, son épouse, de la main et du don de Dieu le Père, devant tous les mondes. Certes, il devait le racheter à temps ; mais c'est ce qu'il avait négocié de toute éternité. L'état caduc d'Adam, comme ce qui est dit ici de l'Église, laissait toute notre nature nue, et comme au jour où nous sommes nés, enfants de prostitutions et méritant la colère.

Mais Jésus réclame son droit, et recouvre son racheté, l'achat de son sang, par la souveraineté de son bras tout-puissant. Et s'étant engagé pour sa dette, il s'engagea aussi pour son devoir, et par conséquent la fait vouloir au jour de son pouvoir.

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