Ye have heard how I said unto you, I go away, and come again unto you. If ye loved me, ye would rejoice, because I said, I go unto the Father: for my Father is greater than I.

Vous avez entendu comment je vous ai dit: Je m'en vais et je reviens vers vous. Si vous m'aimiez, vous vous réjouiriez, parce que j'ai dit: Je vais vers le Père, car mon Père est plus grand que moi. C'est l'un des passages qui ont été invoqués avec le plus de confiance dans tous les âges à par ceux qui nient la divinité suprême du Christ, en preuve que notre Seigneur n'a revendiqué aucune égalité avec le Père: ici, disent-ils, Il la renie explicitement. Mais voyons si, selon leurs principes, cela donnerait un sens intelligible. Si un saint homme sur son lit de mort disait en voyant ses amis en larmes à la perspective de le perdre: `` Vous devriez plutôt vous réjouir que pleurer pour moi, et si vous m'aimiez, vous le feriez '' - le discours serait tout à fait naturel et ce que beaucoup de saints mourants ont dit. Mais ces spectateurs en pleurs devraient-ils se demander pourquoi la joie était plus convenable que la douleur, et le mourant répondre, «parce que mon Père est plus grand que moi», ne repartiraient-ils pas avec étonnement, sinon avec horreur? Ce discours étrange, alors, de la bouche du Christ, ne présuppose-t-il pas un enseignement de sa part qui rendrait difficile de croire qu'il pourrait gagner quoi que ce soit en partant vers le Père, et rendrait nécessaire de dire expressément qu'il y avait un sens dans lequel il pourrait le faire et le ferait? Ainsi, cette phrase surprenante, lorsqu'elle est examinée de près, semble clairement destinée à corriger les malentendus qui pourraient résulter de l'enseignement emphatique et réitéré de sa juste égalité avec le Père - comme si la joie à la perspective de la félicité céleste lui était inapplicable - comme si si Exalté une Personne était incapable de toute adhésion du tout, par la transition de cette scène lugubre de thé ciel sans nuages ​​et le sein même du Père, et, en leur assurant que c'était juste l'inverse, de leur faire oublier leur propre chagrin dans Son approche de la joie.

Les Pères de l'Église, en repoussant la fausse interprétation donnée à ce verset par les Ariens, n'étaient guère plus satisfaisants que leurs adversaires; certains d'entre eux disant que cela se référait à la filiation de Christ, dans laquelle il était inférieur au Père, d'autres qu'il se référait à sa nature humaine. Mais la nature humaine du Fils de Dieu n'est pas moins réelle au ciel qu'elle ne l'était sur terre. De toute évidence, l'infériorité dont le Christ parle ici n'est pas quelque chose qui serait le même, qu'il y soit allé ou qu'il soit resté, mais quelque chose qui serait enlevé par son départ vers le Père - à cause de quoi il dit que s'ils l'aimaient, ils se réjouiraient plutôt. à cause de lui que la douleur de son départ. Avec cette clé du sens des mots, ils n'impliquent aucune difficulté réelle; et dans cette vue d'eux tous les interprètes les plus judicieux, de Calvin en bas, sont substantiellement d'accord.

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