Les menacer. Ici commence l'histoire de la première persécution de l'opinion religieuse, que les passions des hommes ont continuée et enflée à une longueur si effrayante. Mais en cette occasion, comme en toutes autres occasions, il a déjoué son propre dessein, en ajoutant de la fermeté et de la constance aux persécutés. La vérité ne doit pas être maîtrisée par la violence. C'est en vain que les rois et les princes de la terre se sont levés contre le Seigneur et contre son Christ.

--- Quand les hommes apprendront-ils que la charité est le principe de la conversion ! --- C'est une sorte de prédication inouïe, a dit le grand pape, saint Grégoire, qui exige la croyance par des rayures. Il réprimandait à cette occasion le faux zèle de certains chrétiens indiscrets de Rome, qui voulaient obliger les Juifs à se convertir. (Haydock) --- L'aimable Fénelon, dans une lettre au prince Charles, fils de notre Jacques II, dit : « Aucune puissance humaine ne peut forcer les retranchements impénétrables de l'esprit humain.

La contrainte ne persuade jamais --- elle ne fait que des hypocrites. Quand les rois s'immiscent dans les affaires de religion, ils ne la protègent pas ; ils l'asservissent. Donnez la liberté civile à tous ; non en approuvant toutes les religions, comme indifférentes, mais, en permettant dans d'autres, ce que Dieu permet."

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