Car là où il y a testament, la mort du testateur, etc. Le même mot grec, correspondant au mot hébreu Berith, est souvent utilisé à la fois dans les livres des Écritures anciennes et nouvelles. L'interprète latin ancien y propose testamentum, un testament : mais d'autres préféreraient avoir le mot hébreu et grec pour signifier tout accord, marché, alliance ou alliance, ce dernier mot étant généralement mis dans les traductions protestantes anglaises, suivi également de M. .

N. Nous ne nions pas, mais les mots hébreu et grec ont cette signification, mais pas exclusivement : ce lieu de saint Paul montre évidemment qu'ils signifient aussi ce qu'on appelle aussi bien en latin qu'en anglais un testament ou une dernière volonté, qui n'est que de force par le décès du testateur. Les protestants se trouvent donc ici obligés de traduire testament, contrairement à leur coutume, et d'appliquer ce mot non seulement aux promesses et aux bénédictions que Dieu a faites aux chrétiens, dont le Christ est le médiateur, et qui ont été confirmées par son sang et par sa mort, mais aussi à l'ancienne alliance et aux promesses ou bénédictions que Dieu a faites aux Israélites, lorsqu'il les a choisis pour être son peuple élu, et leur a donné sa loi et ses commandements sous Moïse.

Il est vrai que Dieu est immortel dans sa propre nature, ne peut pas mourir, et ne peut donc pas faire un testament qui sera confirmé par sa propre mort. Mais quant à la nouvelle alliance, ou Nouveau Testament, comme il faut l'appeler ici, elle fut confirmée par la mort du Fils de Dieu ; c'est-à-dire de Dieu fait homme, par quoi il est vrai de dire que Dieu est mort pour nous, bien qu'il ne soit pas mort, ni ne puisse mourir, comme Dieu. Et quant à l'ancienne alliance, ou premier testament, comme on l'appelle ici, (v.

18.) que, dit saint Paul, (qui n'était qu'une figure du second ou du nouveau testament) n'a pas été fait ni ratifié sans le sang de tant de victimes qu'on offrait et sacrifiait. (Avec H)

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