Car là où il y a un testament, etc. — « Car là où une alliance est engagée, répondant à ce qui caractérise ce dont je parle maintenant, — pour la rendre ferme et obligatoire, il doit nécessairement y avoir quelque chose fait, qui implique la mort de la partie contractante." Rien ne peut être plus étranger au sujet de l'apôtre que de parler de testaments et de testateurs, comme on le lui fait faire dans ce verset et le suivant, puis de revenir encore, Hébreux 9:18 au sujet des alliances, sur lequel il avait été traité.

Mais considérons ce qu'était le fait, que nous puissions comprendre, ou au moins obtenir un peu de lumière, cette partie très difficile de l'Écriture. Une alliance est proposée par Dieu le Père à l'humanité par un Médiateur, Jésus-Christ, son propre Fils éternel ; où une promesse d'un héritage éternel est faite à l'homme, pourvu qu'il soit prêt et disposé à se conformer aux conditions qui lui sont posées : il y avait eu une alliance faite par Dieu à la nation juive, qui leur engageait un bonheur temporel présent dans le terre de Canaan, pourvu qu'ils observent la loi qui leur a été donnée.

Ici donc une seconde alliance est proposée par Dieu, n'offrant pas un bien présent, mais un bien futur ; non pas un bonheur temporel, mais un bonheur éternel : c'est une alliance offerte par Dieu, — un Être tout-puissant, immortel, incontrôlable, — à une série d'êtres faibles, frêles, infirmes, mais capables de subsister après la mort. Le Christ, en tant que Verbe éternel de Dieu fait chair, assumant la nature humaine et l'unissant à sa Divinité, n'est pas la partie qui conclut l'alliance, mais il est le Médiateur entre les parties faisant alliance.

Dieu le Père est le parti d'un côté, et il offre la paix par le sang de son Fils : l'homme est ο διαθεμενος, le parti avec qui l'alliance est faite ; qui est par la grâce d'accepter et de remplir les conditions, à savoir, croire, aimer et obéir au Christ par l'Esprit de Dieu. Le Christ est la Personne qui agit entre Dieu le Père et l'homme offensant, et apporte les conditions de notre salut ; mais nous les offre par le mérite infini de sa mort et de son intercession, et avec la promesse de son Esprit, sans lequel nous ne pourrions en aucun cas respecter les conditions, ni être au moindre degré sanctifiés et préparés à la gloire.

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