Puis vint. Quand les Pharisiens dans la question précédente avaient été déconcertés. Par saint Marc, (ii. 18), nous apprenons que les pharisiens se sont joints aux disciples du Baptiste, et ainsi est réconcilié ce que nous lisons dans saint Luc v. 33, qui ne mentionne que les pharisiens. (Bible de Vence) --- Pourquoi nous, et les Pharisiens, jeûnons. Ce n'est pas sans raison que les disciples de saint Jean devraient se poser cette question, le jeûne étant toujours considéré comme une grande vertu, en témoignent Moïse et Elie ; les jeûnes que Samuel fit observer au peuple à Masphat, les larmes, les prières et le jeûne d'Ézéchias, de Judith, d'Achab, des Niniites, d'Anne, la femme d'Éléana, de Daniel, de David, après qu'il fut tombé dans le péché d'adultère.

Aaron et les autres prêtres ont également jeûné avant d'entrer dans le temple. Témoin aussi les jeûnes d'Anne, la prophétesse, de saint Jean-Baptiste, du Christ lui-même, de Corneille le centurion, etc. &c. &c. (Saint Jérôme) --- Cet interrogatoire hautain des disciples de saint Jean était hautement blâmable, non seulement pour s'être uni aux pharisiens, dont ils savaient que leur maître était si condamné, mais aussi pour le calomnier, qu'ils savaient prédit par Le propre témoignage de Jean.

(Saint Jérôme) --- Saint Augustin est également d'avis que les disciples de Jean n'étaient pas les seules personnes à avoir dit cela, puisque Saint Marc indique plutôt que cela a été dit par d'autres. (Saint Thomas d'Aquin)

Ver 15. Can les enfants de l'époux. [1] Ceci, par un hébraïsme, signifie que les amis ou compagnons de l'époux, en tant qu'amoureux de la paix, s'appelle un enfant de la paix : celui qui mérite la mort, le fils de la mort, etc. (Witham) --- les disciples n'étaient pas encore montés aux degrés supérieurs de perfection, ils n'avaient pas encore été renouvelés en esprit; il fallait donc les traiter avec indulgence ; car si les mystères les plus élevés et les plus sublimes leur avaient été livrés sans préparation préalable, ils n'auraient jamais, même pas dans le cours naturel des choses, pu les comprendre. J'ai beaucoup de choses à te dire, dit notre Sauveur, mais tu ne peux pas les supporter maintenant. (Saint Jean XVI.) Ainsi condescendit-il à leur faiblesse. (Saint Jean Chrysostome, hom. xxxi.)

Continue après la publicité
Continue après la publicité