Que dirons-nous alors ? Y a-t-il injustice avec Dieu, lorsqu'il accorde des faveurs et des avantages particuliers à certains et pas à d'autres ? Il répond, en aucun cas. Et il justifie la conduite de Dieu tout-puissant, v. 22. En attendant, il est certain qu'il n'y a pas d'injustice à ne pas donner ce à quoi un autre n'a pas droit : et d'ailleurs tous les hommes ayant péché, méritaient un châtiment. Si donc il fait miséricorde à quelques-uns, c'est seulement un effet de sa bonté et de sa libéralité qu'ils ne méritent pas.

S'il laisse les autres dans leurs péchés, ils ne sont punis que selon leurs mérites. Sa miséricorde brille sur ses élus ; et sa justice divine se déploie contre les méchants et les réprouvés, mais seulement selon ce qu'ils ont mérité. (Avec H)

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