Et ils craignirent extrêmement, et se dirent l'un à l'autre : Quelle sorte d'homme est-ce, que même le vent et la mer lui obéissent ?

Au milieu de tout ce tumulte, Jésus, vrai homme qu'Il était, fatigué par le dur labeur de la journée, dormait profondément, couché à la poupe du bateau, la tête sur le banc bas ou la balustrade connue sous le nom de "oreiller, " utilisé par le timonier pour se reposer lorsque le navire suit la barre sans difficulté. Mais à son humanité ainsi visiblement dépeinte, se combinait la divinité de Celui qui gouverne tout, dans la main duquel tous les pouvoirs de la nature sont solidement tenus : la tempête ne le dérangeait pas du tout.

Mais les disciples renoncèrent bientôt à ce qui leur paraissait une lutte inégale. Ils l'ont tiré de son sommeil et lui ont dit : Maître, est-ce que cela ne t'inquiète pas que nous soyons détruits ? Ils l'incluent dans leur prière, mais sont principalement préoccupés par leur propre bien-être. Qu'il s'agisse d'un cri de peur ou d'un véritable reproche, en tout cas ils montraient peu de foi en pleurant ainsi. Jésus le leur a dit avant même de se lever, Matthieu 18:26 .

Mais alors, Il eut compassion de leur faiblesse. Il s'est soudainement levé, Il a réprimandé le vent et a dit à la mer : Tais-toi, tais-toi. Et sur sa parole, le miracle s'accomplit sous leurs yeux émerveillés. Le vent ne s'est pas contenté de se calmer lentement, il a cessé brusquement ; et aussitôt il y eut un grand calme, d'autant plus perceptible après le tumulte précipité de quelques minutes auparavant. Le bateau était. séparant maintenant doucement la surface semblable à un miroir de la mer calme.

Mais alors le Seigneur a profité de l'occasion pour réprimander ses disciples très sérieusement : Comme vous avez peur de cette manière ! Comment se fait-il que vous n'ayez pas la foi ? Leur confiance dans le Seigneur, leur confiance dans sa toute-puissance, était encore très faible et incertaine. Plus d'une douzaine de fois, Mark mentionne cette faiblesse. Sans aucun doute, le chagrin et la profonde humilité de Pierre l'ont amené à insister si souvent sur ce point dans son récit des jours et de l'Évangile de Jésus.

L'impression du miracle sur les disciples était profonde. Ils craignaient une grande peur ; ils se sentaient tout à fait insignifiants en présence de cet homme qui leur avait donné la preuve d'une telle puissance surhumaine. Ils se dirent l'un à l'autre : Qui donc est cet homme à qui le vent et la mer lui obéissent ? Chacun des deux était un élément sauvage et sans foi ni loi ; et pourtant Il les contrôle aussi facilement que si une telle expérience était un événement quotidien avec Lui ! Notez la vivacité picturale du récit de Marc : Le soir, le départ soudain, le convoi de navires, la violence de la tempête, le navire presque en train de couler, l'image de Celui qui dormait sur l'oreiller du navire, le reproche des hommes en détresse que Jésus ne se souciait pas des paroles de réprimande au vent, de la forte réprimande des disciples, de leur grande peur et de ses effets.

L'évangéliste représente ici Jésus, le Seigneur de l'univers, qui commande la mer, et cela lui donne une obéissance inconditionnelle. L'homme Jésus est le Dieu tout-puissant. Avec sa voix humaine, il a rétabli la paix dans le tumulte des éléments. Sa nature humaine possède aussi la gloire et la majesté divines ! Jésus est un homme tout-puissant, était un homme tout-puissant même lorsqu'Il était ici sur terre au milieu de Son humiliation.

De cette petite coquille de bateau, même pendant qu'il dormait, il gouvernait le ciel et la terre, la terre et la mer. Seule sa divine majesté était couverte par la forme d'un serviteur. Et comme il le faisait alors, il le fait maintenant : il use de sa puissance divine, de sa toute-puissance, dans l'intérêt, au service des hommes, surtout de ses disciples, de ses croyants. C'est le réconfort de cette histoire.

Sommaire. Jésus raconte la parabole du quadruple s

huile, l' exposant à ses disciples, aussi celle de la semence qui est jetée en terre, du grain de moutarde, et autres, et fait un voyage à travers la mer, au cours duquel il calme la tempête.

Continue après la publicité
Continue après la publicité