La femme de Canaan : Et voici, une femme de Canaan sortit des mêmes côtes, et lui cria, disant : Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de David ; ma fille est gravement vexée par un diable.

Matthieu l'appelle une femme de Canaan car elle était une habitante de l'ancien pays de Canaan ou une descendante des anciennes tribus de Canaan, Genèse 10:15 . Marc l'appelle syrophénicienne, ( Marc 7:1 :, d'après le nom du pays où elle vivait.

Cette femme avait entendu parler de Jésus ; car sa renommée s'était étendue bien au-delà des frontières de la Galilée, surtout le long des routes des caravanes. Elle connaissait aussi les livres sacrés des Juifs, ou du moins leur espérance du Messie. Sous la direction de l'Esprit, elle a tiré la bonne conclusion, comme le montre son discours au Seigneur. Elle l'appelle à la fois Seigneur, le reconnaissant comme étant le Seigneur d'en haut, et Fils de David, qui était le nom du Messie.

Sa supplication était une prière de foi aussi parce qu'elle implorait miséricorde, profondément consciente de la misère de son âme, et du fait que toute aide qu'elle pouvait attendre ne lui appartiendrait que par compassion miséricordieuse de la part de Jésus. Remarquez aussi : Dans l'une des plus terribles afflictions qui peuvent arriver au sort d'une mère, elle se tourne vers le Seigneur seul ; un brillant exemple !

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