Maintenant, si leur chute est la richesse du monde, et leur diminution la richesse des Gentils, combien plus leur plénitude ?

L'apôtre se garde ici encore d'une fausse conclusion : Israël, la grande masse de la nation juive, n'a-t-il pas trébuché dans le but de tomber ? La chute des Juifs, le résultat de leur offense au Messie, était-elle un dessein et un objet de Dieu, dans le sens où il prend plaisir et satisfaction dans leur destruction ? C'est une grossière incompréhension de l'essence et des qualités de Dieu que beaucoup de gens, même aujourd'hui, lisent dans les arguments de Paul.

Et c'est pourquoi il s'interpose d'un air horrifié : En aucun cas ! Dieu ne vise et ne planifie en aucun cas la destruction d'aucun homme ; Il ne prend jamais plaisir aux méfaits et à la damnation des pécheurs qui en résulte. Mais le dessein que Dieu tira du malheur et de la condamnation auto-imposés des Juifs en était un autre : que par leur transgression le salut vienne aux Gentils, et que les Juifs soient incités au zèle, pour être stimulés à suivre.

L'incrédulité des Juifs, leur rejet du Messie, a résulté en ceci, que l'Evangile du salut a été apporté aux Gentils, comme le livre des Actes le montre dans de nombreux cas. Mais le fait que les Gentils acceptaient maintenant la Parole de salut avait pour but d'exciter l'émulation des Israélites, de les pousser à suivre l'exemple des Gentils Et aussi à devenir participants de la rédemption en Christ.

Dans la grande masse des Juifs qui n'avaient pas encore accepté le Christ, il y en avait beaucoup qui n'avaient pas encore endurci leur cœur, mais qui suivaient simplement leurs dirigeants sans une bonne connaissance de la dangerosité de leur position. Sur ceux-ci, le reste selon l'élection de la grâce, le fait que les Gentils ont accepté l'Évangile et le Messie était destiné à faire une telle impression qu'ils seraient ainsi poussés à accepter aussi le salut de Christ.

Et un autre résultat de la transgression d'Israël est noté : De plus, si leur offense est la richesse du monde, et leur diminution la richesse des Gentils, combien plus leur plénitude ! La transgression des Juifs, leur reniement et leur rejet du Messie, ont apporté ces mêmes richesses, le salut en Christ, au monde en général ; c'est en grande partie à cause de leur défection que les apôtres ont été obligés de se tourner vers les Gentils.

Et donc la perte des Juifs, ce qu'ils ont perdu, leurs dommages, leurs blessures, ce dont ils se sont privés par leur folie, était le gain du monde en dehors d'Israël, cela a apporté le salut aux Gentils. Mais si cela est vrai, combien plus la plénitude des Juifs se traduira-t-elle au profit des Gentils ! La plénitude est ce qui est rempli, rempli, achevé, la somme totale de ceux du milieu du peuple juif qui sont sous l'élection de la grâce, v.

5. Le fait que leur nombre total soit progressivement atteint, que le corps des croyants parmi eux soit complété, résultera en un gain supplémentaire pour le monde. Ceci est traité en détail dans la section suivante.

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