Jean 12:20,21

La vie passe par sa mort ( Jean 12:20 ).

« Or, parmi ceux qui montaient pour adorer à la Fête, il y avait des Grecs. Ceux-ci vinrent donc vers Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée, et lui dirent : « Monsieur, nous voulons voir Jésus ».

À ce stade, certains Grecs ont approché Philippe afin de rencontrer Jésus. « Grecs » signifie simplement Gentils. Il est douteux qu'ils aient été des prosélytes (des convertis circoncis) au judaïsme car alors ils n'auraient pas été considérés comme des Gentils. Ils étaient probablement plutôt des « craignant Dieu », (ces Gentils qui se tournaient vers le Dieu d'Israël sans être circoncis et devenir des prosélytes, n'ayant ainsi que restreint l'accès aux synagogues et se limitant dans le Temple à la cour des Gentils).

Beaucoup de ces craignant Dieu sont venus à Jérusalem lors des grandes fêtes, attirés par le monothéisme et la moralité de l'enseignement juif. Ils étaient autorisés à participer au culte de la synagogue de manière limitée et à prendre part aux festivités générales, et ils pouvaient adorer dans la cour des Gentils dans le Temple. Leur démarche visait peut-être à découvrir si ce prophète accueillait comme eux. Peut-être ont-ils été stimulés par la manière dont Jésus avait traité ceux qui entravaient leur culte dans le Temple.

Ces non-Juifs craignant Dieu étaient en contraste direct avec les Pharisiens. Ils virent ce que la majorité des Pharisiens refusait de voir. Leur désir de voir Jésus n'était certainement pas académique mais pour apprendre de Lui et recevoir l'assurance qu'ils pourraient être acceptés par Son Dieu. On ne nous dit pas s'ils ont rencontré Jésus, bien que nous puissions supposer qu'ils l'ont fait, mais leur approche même, avec une signification que lui seul pouvait connaître car elle lui ramenait l'avenir, l'a incité à parler de sa mort à venir, une mort qui ouvrirait la voie à la pleine acceptation des Gentils. Jean, bien sûr, craignait que ses lecteurs, qui étaient eux-mêmes grecs, ne s'alignent sur ces hommes de foi.