2 Corinthiens 1:23 à 2 Corinthiens 2:4 . Paul énonce maintenant la raison réelle et suffisante de son apparente hésitation. Il avait déjà effectué une visite à Corinthe ( cf . 2 Corinthiens 13:2 ) qui avait été pleine de peine pour lui-même comme pour les autres.

Il était devenu trop probable qu'une autre visite conduirait à des expériences encore plus tristes. En fait, c'était pour les épargner qu'il n'avait pas tenu sa promesse. Non qu'il soit vrai, comme certains le disaient, qu'il veuille leur dicter en matière de foi. Loin de là, l'objet de lui-même et de ses compagnons de travail était simplement de coopérer avec l'Église pour cultiver leur joie. En ce qui concerne leur foi, ils étaient pleinement établis.

Était-il probable que l'apôtre viendrait une seconde fois pour causer de la douleur, alors que les personnes mêmes qu'il ferait souffrir seraient celles dont il dépendait pour sa joie ? Au lieu de venir, il avait envoyé une lettre (l'épître perdue), dans laquelle il expliquait probablement pourquoi il ne venait pas, et traitait fidèlement de leur manque de loyauté envers lui-même. Par cette lettre, il avait espéré les mettre dans un état d'esprit tel qu'il pourrait échanger la douleur contre la joie, et une fois de plus cette joie ne serait pas pour lui seul, mais partagée par eux et lui.

Cette lettre avait été écrite dans ce qui était un peu moins qu'une agonie de douleur et d'anxiété, une description qui ne peut s'appliquer à notre première épître et pourtant son but n'était pas de faire souffrir mais de prouver la réalité de l'affection de Paul.

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