1 Pierre 2:21

Christ notre exemple.

I. Bien que notre salut soit spécifiquement décrit comme l'effet de la plus grande obéissance de notre Seigneur, c'est-à-dire sa mort, en considérant le sujet de la rédemption en général, notre salut est le fruit de toute son obéissance. Cela ressort du plan même du salut, tel qu'il est révélé à l'esprit éclairé d'un chrétien dans les Écritures de vérité. Il fallait que le Souverain Sacrificateur de notre profession fût saint, inoffensif, sans souillure ; celle de Lui, la Victime qui a souffert pour nous, il faut affirmer et prouver qu'il n'a pas péché, et que la ruse n'a pas été trouvée dans sa bouche.

II. Son histoire est présente au monde depuis plus de dix-huit cents ans. Depuis dix-huit cents ans, le monde s'est souvent efforcé d'imaginer un personnage sans défaut ; mais aucun caractère irréprochable n'a jamais été montré à l'humanité que celui de notre Jésus. Sa charité, sa piété, sa pureté, sa force d'âme, son sang-froid, son abnégation, son auto-gouvernement prouvent tous la perfection de son caractère et confirment le jugement de ses ennemis mêmes.

Ils ne purent même pas fonder la condamnation sur l'accusation frivole des faux témoins, mais le condamnèrent enfin pour ce fait qui est le fondement même de notre espérance : ils le condamnèrent parce qu'il se déclarait Fils de Dieu, ainsi, comme ils raisonné correctement et logiquement, se faisant égal avec Dieu. Le Seigneur Jésus a été condamné pour avoir affirmé sa divinité.

III. Il nous est maintenant présenté comme un exemple, afin que nous suivions ses pas. Le point précis marqué pour notre imitation n'est pas simplement l'obéissance, mais l'obéissance accompagnée de souffrance. On ne doit jamais se fier à nos vertus tant qu'elles ne sont pas éprouvées, et elles ne sont jamais éprouvées sans souffrance. Le chrétien supportera donc ses épreuves avec reconnaissance. Il remerciera Dieu d'avoir enlevé de son cœur même ce qui déchire son cœur, parce qu'il sait que Dieu n'afflige pas volontairement, ni n'attriste les enfants des hommes ; qu'il envoie seulement l'affliction pour effectuer pour nous ou en nous quelque bénédiction ultérieure; et qu'il est bon pour nous d'être affligés, l'affliction produisant pour nous un poids de gloire bien plus excessif et éternel.

WF Hook, Sermons paroissiaux, p. 226.

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