1 Samuel 15:23

I. A la fin de 1 Samuel 8 , nous trouvons tout arrangé par le commandement divin pour qu'un roi soit nommé sur Israël, et au début du chapitre ix. nous lisons d'abord Saul. Sa stature corporelle et sa beauté personnelle nous préviennent en sa faveur, et au fur et à mesure que l'histoire avance, son bon sens et sa modestie augmentent la prétention. Une fois choisi pour le royaume, nous le trouvons avec une bande d'hommes dont Dieu avait touché le cœur ; et quand les enfants de Bélial dirent : « Comment cet homme nous sauvera-t-il ? il se taisait.

Nous pouvons difficilement concevoir un début de règne plus prometteur, ou un autre plus calculé pour rassembler le pouvoir et œuvrer à la délivrance pour Israël. Celui de Saul est justement le caractère de maint jeune homme, plein de sentiments élevés et nobles, modeste et méfiant de soi, issu d'un foyer religieux ou de l'influence d'impressions religieuses, et placé dans un poste de responsabilité, d'activité. Tout est promesse ; nous recherchons une haute distinction de la meilleure sorte, et des actions brillantes et bénies pour Dieu et pour le bien.

II. Au treizième chapitre, il apparaît que pendant les deux premières années du règne de Saül, l'homme de grâce en lui avait décliné, l'homme de la nature s'était renforcé. La tendance de l'homme était de s'émanciper de la loi de Dieu et de s'ériger en souverain, de suivre sa propre tendance et son impulsion naturelle, jusqu'à la mise de côté des commandements positifs de Dieu. Saül désirait être son propre maître, et Dieu l'a laissé à lui-même.

(1) La première pensée qui nous vient à l'esprit est celle-ci : dans celui-ci son premier roi, comme dans un miroir, contemple Israël lui-même. Israël, comme Saül, s'est tourné vers sa propre voie. Parce qu'il a rejeté le Seigneur, le Seigneur l'a aussi rejeté d'être roi. (2) La deuxième pensée est : dans ce caractère, voici des multitudes parmi nous reflétées. Combien y en a-t-il avec qui tout pour le temps et pour l'éternité tremble dans la balance, et la question est de savoir s'ils serviront le Seigneur dans la vie ou s'ils ne le feront pas.

Combien suivent l'exemple de Saul. Ils vivent pour le monde, et peu à peu la grâce de Dieu s'éteint ; il y a le remords derrière et la misère devant, la mort inexorable et venant à grands pas, et l'éternité un vide lugubre, dont la pensée porte la terreur dans l'âme.

III. Cette image de nous-mêmes devrait nous enseigner deux mises en garde particulières : (1) contre l'oubli de Dieu ; (2) contre l'auto-volonté.

H. Alford, Sermons de la Chapelle de Québec, vol. ii., p. 44.

Référence : 1 Samuel 15:23 . Clergyman's Magazine, vol. xiv., p. 16.

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