Actes 6:1

Sur le bureau du diaconat

I. L'origine du bureau. (1) Nous sommes présentés ici à une classe de personnes appelées Grecs. Ils étaient des prosélytes du culte juif, et des juifs nés et élevés dans des pays étrangers, dont la langue était donc le grec. Les Juifs d'origine ou les Hébreux méprisaient les Juifs ou les Grecs étrangers comme ayant contracté la contamination par leur long contact avec les païens non circoncis. (2) Les Grecs murmuraient.

Cette disposition à râler menaçait gravement le bien-être de l'Église ; elle formait le danger le plus grave qu'elle eût encore eu à affronter. Les Grecs se plaignaient que leurs veuves étaient négligées dans le ministère quotidien. Le diaconat a été institué lorsque les exigences temporelles de l'Église l'exigeaient d'urgence, et pas un jour avant.

II. Les devoirs du bureau. (1) Les sept hommes, selon le texte, ont été élus pour « servir ». (2) Ils ont été élus pour « servir les tables ». En termes généraux, cela signifie qu'ils devaient s'occuper des temporalités de l'Église. Leur devoir principal est de gérer les finances du royaume, mais cela fait à leur propre satisfaction et à celle des autres, ils peuvent étendre la sphère de leur utilité, et aider à l'avancement de la vérité et de la bonté.

(3) Les diacres doivent servir les tables des ministres. Un objet important dans l'institution du diaconat était de soulager les prédicateurs de l'anxiété et de la distraction dans la poursuite zélée de l'œuvre qui leur était propre. (4) Ils doivent servir les tables des pauvres.

III. Les qualifications pour le bureau. (1) La première qualification est l'intégrité. (2) Vient ensuite la piété, "Remplie du Saint-Esprit". (3) La troisième qualification est la sagesse. Sans sagesse, l'administration du diacre fera infiniment plus de mal que de bien. Qu'est-ce que la sagesse ? Une juste application des connaissances. Mais cela implique deux choses. (1) Qu'il possède les connaissances à appliquer ; 2° qu'il possède le tact pour appliquer ses connaissances dans l'exercice de ses fonctions officielles.

J. Cynddylan Jones, Études dans les Actes, p. 114.

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