Deutéronome 9:1

I. Bien que Dieu ne soit pas loin de chacun de nous, beaucoup d'entre nous n'ont pourtant aucune conscience de sa présence ; pendant une grande partie de notre vie, nous ne pensons pas à lui, et quand nous le faisons, c'est plutôt un sentiment d'incertitude après lui au milieu d'épaisses ténèbres que le voir dans la claire lumière révélée dans et par son Fils Jésus-Christ. Et ces deux états, voir Dieu constamment en Christ et ne pas le voir, sont les différences grandes et éternelles qui nous sépareront tous les uns des autres, les différences qui rendront et rendront nos vies saintes ou impies, qui rend notre mort bénie ou maudite.

II. Il est tout à fait vrai que beaucoup de ceux qui vivent sans penser à Dieu ont pourtant l'intention de garder, et gardent effectivement, beaucoup de lois de Dieu. C'est précisément parce qu'il peut y avoir, et est jusqu'à un certain point, du bien sans Dieu, parce que les hommes sentent que même sans un sens vif de Dieu lui-même ils peuvent aimer ses œuvres morales, comme ils peuvent aimer ses œuvres naturelles, qu'ainsi ils sont aveugles eux-mêmes, et nous sommes trop souvent aveugles pour eux, à leur danger infini ; ils se disent la paix, et nous faisons écho à la parole jusqu'à ce que la vraie paix leur soit cachée à jamais.

III. Quelle force parmi la faiblesse, quelle décision parmi les hésitations sans fin, quelle joie de vivre, quelle espérance de la mort, se trouvent dans cette conscience de Dieu en Christ ! C'est la vie du peuple du Christ, la vie des enfants de Dieu.

T. Arnold, Christian Life : Sermons, vol. v., p. 305.

Références : Deutéronome 9:1 . Parker, vol. v., p. 7. Deutéronome 9:4 ; Deutéronome 9:5 . Clergyman's Magazine, vol. VIII., p. 222.

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