Ésaïe 40:8

Le but immédiat, historique de ces propos est sans doute de rassurer les juifs de la captivité. C'est à des hommes dont les yeux étaient fixés sur la magnificence et la puissance de Bablyon qu'Ésaïe parla, mais d'un autre pays et d'un âge antérieur, les paroles solennelles : « Toute chair est herbe, et toute sa beauté est comme la fleur de le champ." En contraste avec la vie périssable de la grande cité impériale et de ses vastes populations, Isaïe désigne la « parole de notre Dieu ». Ce mot, dit-il, "sera pour toujours".

I. Par la parole de notre Dieu de Jéhovah, le Dieu de son peuple Isaïe entend, sans aucun doute, en premier lieu, la parole de promesse prononcée dans le désert par la voix inspirée. La promesse du retour de Babylone, la promesse de l'après-présence du grand Rédempteur d'Israël, serait vérifiée. Saint Pierre détache ce texte pour nous chrétiens de son cadre historique immédiat. Il l'élargit ; il lui donne une application strictement universelle.

II. Isaïe se réfère à l'herbe comme emblème du périssable et de l'anéantissement. En le regardant, nous regardons ce qui est au mieux une forme en voie de disparition, prête presque avant qu'elle ne soit mûrie pour se résoudre en ses éléments, pour retomber dans la terre d'où elle a jailli. Dès que nous sommes nés, dit le sage, nous commençons à tirer à notre fin. Cela est vrai des formes de vie naturelles les plus élevées et les plus basses.

Quelle que soit la vie humaine, quoi qu'elle puisse impliquer d'autre, elle est bientôt terminée. Elle s'efface soudain comme l'herbe. Les frontières de la vie ne changent pas avec les générations d'hommes, tout comme les circonstances qui l'accompagnent.

III. La parole du Seigneur demeure éternellement. Comment savons-nous cela? Certainement pas de la même manière que nous connaissons et sommes sûrs de l'universalité de la mort. Nous savons que c'est vrai si nous croyons à deux choses : premièrement, que Dieu l'être moral parfait existe ; deuxièmement, qu'il a parlé à l'homme. S'il est éternel, alors ce qu'il proclame comme sa vérité et sa volonté, portera la marque de son éternité. La parole de Dieu, parlant en conscience, parlant en révélation, est comme Dieu Lui-même au-dessus des flots du changement ; ça dure.

Alors que les hommes diffèrent les uns des autres sur Sa parole, elle reste ce qu'elle était, cachée, elle peut être, comme notre soleil de décembre, cachée derrière les nuages ​​de la spéculation, ou derrière les nuages ​​de la controverse, mais en elle-même inchangée, immuable. « Ta parole, ô Seigneur, demeure éternellement dans les cieux. »

HP Liddon, Penny Pulpit , n° 706.

« N'as-tu pas su ? » Ce n'est pas une nouvelle révélation. C'est un appel à la mémoire, et c'est un point fort de toute la plaidoirie divine. Notre mémoire doit être comme le prophète du Seigneur dans notre vie. Le souvenir doit être une inspiration ; les quarante ans passés sont un gage des quarante ans à venir. Qu'un homme soit fidèle à ses propres souvenirs, et il est impossible qu'il puisse être longtemps abattu, las et lent de cœur, pour s'emparer du grand travail et de la discipline de la vie.

I. Dieu est-il tout-puissant ? (1) Alors ne craignez pas pour la stabilité de ses œuvres. (2) N'ayez pas peur de la réalisation de Ses promesses. (3) N'imaginez pas que vous pouvez échapper à ses jugements. (4) Soyez assuré que le trône du bien se dressera sur les ruines de tout le mal.

II. Dieu est non seulement puissant, mais tout sage. Il n'y a pas de recherche de Sa compréhension. Une force infinie nous terrifierait, mais une force infinie sous la domination de l'esprit infini nous récupère du choc terrible qui en résulte. force abstraite, incommensurable, inépuisable. Dieu est-il sage ? (1) Alors les providences les plus sombres ont un sens. (2) Son plan de salut est complet et final, et nous gaspillerons nos forces et montrerons à quel point notre folie est grande par toutes les tentatives pour améliorer la méthode de rédemption et de rétablissement du monde.

(3) Notre vie individuelle est entièrement comprise par Lui. Cette vie n'est que vaguement connue de nous-mêmes. On l'aperçoit ici et là, mais sa portée et son sens ne nous sont toujours pas révélés. Il suffit que Dieu connaisse notre vie, et que sa sagesse soit engagée pour notre défense. (4) Nous avons la garantie d'une variété infinie dans nos futures études et prestations. Dieu étend toujours notre connaissance de ses œuvres, en récompense des efforts que nous faisons pour nous familiariser avec les merveilles dont nous sommes entourés.

III. Le sujet nous impose l'interrogation solennelle : quelle est notre relation avec cet Être redoutable, dont le pouvoir est infini et dont la sagesse est indéterminée ? Nous devons maintenir une certaine relation avec Lui. Nous sommes les sujets loyaux de sa couronne, ou des rebelles dans son empire. Faites une pause et déterminez la réponse. Tout dépend de notre relation à la croix de Jésus-Christ.

Parker, Temple de la ville, 1870, p. 349.

Références : Ésaïe 40:8 . GG Bradley, Christian World Pulpit, vol. xxiii., p. 17 ; Le mensuel du prédicateur, vol. vii., p. 73. Ésaïe 40:9 . Clergyman's Magazine, vol. XII., p. 275 ; G. Brooks, Aperçus de sermons, p.

362 ; J. Budgen, Parochial Sermons, vol. ii., p. 101 ; W. Young, Christian World Pulpit, vol. xx., p. 330 ; Spurgeon, Soir par Soir, p. 330. Ésaïe 40:11 . Ibid., Sermons, vol. xi., n° 652, vol. xiv., n° 794, vol. ix., n° 540, vol. xxiii., n° 1381 ; Ibid., matin après matin, p.

177 ; JE Vaux, Notes de Sermon, 3e série, p. 44 ; Spurgeon, Soir par Soir, pp. 135, 293. Ésaïe 40:20 . Clergyman's Magazine, vol. ii., p. 244.

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