Galates 6:8

Semer à l'Esprit.

I. L'homme naturel n'a aucun désir d'immortalité. C'est le désir qui est toujours assumé dans le Nouveau Testament comme étant à la racine de toute vie spirituelle, de toute croissance en sainteté. Si un homme doit semer pour l'Esprit, il doit d'abord croire en l'Esprit ; il doit croire qu'il est un esprit, qu'il n'est pas une simple partie de ce monde, pour disparaître et périr comme l'herbe des champs quand sa journée ici sera terminée.

Mais l'homme naturel n'a pas ce premier grand désir spirituel. L'homme naturel n'a pas le désir propre d'immortalité ; l'homme spirituel, ainsi qu'on nous l'a toujours mis en évidence dans l'Écriture, a ce désir fort en lui, et c'est le commencement et le fondement de la vie religieuse qu'il mène ici.

II. Mais c'est le deuxième point auquel nous arrivons, c'est-à-dire les semailles pour l'immortalité, la mise en réserve d'une bonne base pour le temps à venir, afin que nous puissions atteindre la vie éternelle. Ceux qui sont convaincus de la vérité de, et qui désirent sincèrement récolter, cette vie éternelle, doivent semer pour la vie éternelle. Dès que l'âme est réellement saisie du désir de la vie éternelle, du genre d'actions auxquelles elle s'intéresse, qui l'attirent, et qu'elle veut faire dans l'intérêt de ses propres perspectives individuelles et de l'espoir de gagner cet éternel vie, ne sont pas des actions liées au profit ou à la grandeur dans ce monde, mais simplement de bonnes actions.

C'est le désir fort de faire la justice, de faire des devoirs envers Dieu et l'homme, qui accompagne le désir fort de la vie immortelle. Pourquoi? Parce que nous savons que c'est la bonté seule qui est la chose durable et immortelle dans l'homme, et que par elle seule nous pouvons nous attacher à l'éternité et « saisir la vie éternelle ».

JB Mozley, Sermons paroissiaux et occasionnels, p. 203.

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