Hébreux 12:28

Le royaume immuable.

Considérez l'immobilité du royaume que nous recevons et le service qu'exige la citoyenneté dans ce royaume.

I. Le caractère immuable du royaume de Dieu. Même un observateur négligent et un penseur superficiel ne manquera pas de reconnaître, au milieu de toutes les scènes et événements changeants et changeants de la nature et de la vie humaine, un principe stable, incessant et inébranlable, qui émerge toujours et contrôle clairement tous les objets et tous actions avec une influence sans résistance. Tous les mouvements de la vie humaine dans l'histoire sociale et nationale aboutissent à ce principe, ou l'élaborent dans leurs propres détails.

L'histoire est l'illustration de cette unité, et la religion de Jésus-Christ, le but de la grâce de Dieu dans le salut du monde, est l'objet final de toute pensée humaine, la conclusion de toute l'affaire de la vie humaine, le tout -embrasser le fait universel de l'Église de Dieu, le royaume de Dieu, que rien ne peut renverser, que rien ne peut supprimer.

II. L'expression « royaume de Dieu » est utilisée dans deux sens, la différence entre eux consistant dans la mesure dans laquelle le royaume atteint. Dans un cas, nous avons tout ce gouvernement de Dieu qui embrasse le ciel, la terre et l'enfer sous son emprise, contrôlant à la fois le monde naturel et le monde surnaturel ; l'autre usage se réfère à ce département ou division spécial de ce royaume qui est particulièrement concerné par l'œuvre de Jésus-Christ dans le salut du monde.

III. Il est évident que tout ce qui peut être appelé le royaume de Dieu doit être immobile. Le royaume n'est pas la simple œuvre de Jésus, pas la simple vérité de l'Evangile, pas la communauté invisible simplement extérieure des baptisés, ou même des croyants. Mais c'est cette entité spirituelle, cette seule entité réelle, la foi vivante, l'amour et l'obéissance ; l'acceptation loyale de Jésus-Christ ; l'union vitale des âmes dévouées l'une à l'autre et au Maître : et ceci, une fois reçu, est le royaume qui ne peut être ébranlé.

LD Bevan, Le Christ et l'âge, p. 285.

Services acceptables.

On observe:

I. Que notre relation à Dieu produite par l'Évangile exige nécessairement notre service.

II. Le service que nous pouvons rendre à Dieu est le sentiment continuel de reconnaissance sous lequel nous devons vivre envers lui.

III. Nous apprenons l'esprit dans lequel notre service doit être rendu pour toujours « avec une soumission respectueuse et une crainte pieuse ».

LD Bevan, Le Christ et l'âge, p. 299.

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