Hébreux 3:1

Christ le Seigneur et Moïse le Serviteur.

I. Parler de Moïse aux Juifs a toujours été une affaire très difficile et délicate. Il est à peine possible pour les Gentils de réaliser ou de comprendre la vénération et l'affection avec lesquelles les Juifs considèrent Moïse, le serviteur de Dieu. Toute leur vie religieuse, toutes leurs pensées à propos de Dieu, toutes leurs pratiques et observances, tous leurs espoirs pour l'avenir, tout ce qui est lié à Dieu, est pour eux aussi lié à Moïse. Moïse était pour eux le grand apôtre, l'homme que Dieu leur avait envoyé, le médiateur de l'Ancienne Alliance ; et nous ne pouvons pas nous étonner de cette affection profonde et révérencieuse qu'ils éprouvent pour Moïse.

II. Après avoir pleinement admis la grandeur et l'excellence de Moïse, l'Apôtre nous montre la gloire encore plus grande de notre Seigneur Jésus-Christ. Le zèle de Moïse n'était pas exempt d'éléments terrestres et devait être purifié. Mais il n'y avait rien en Jésus qui fût terrestre, terrestre ; aucune faiblesse pécheresse de la chair n'était en Celui qui daignait venir dans la faiblesse de la chair pécheresse. Son amour était toujours pur, Son zèle saint, Son but unique.

Moïse parlait face à face avec Dieu et était le médiateur entre Dieu et Israël. Le Seigneur Jésus est prophète, prêtre et roi, en une seule personne ; mais Il est parfaitement et éternellement le vrai Révélateur, Réconciliateur, Souverain et Fils de Dieu. Moïse était prêt à mourir pour la nation ; le Seigneur Jésus est réellement mort, et pas seulement pour la nation, mais pour rassembler tous les enfants de Dieu en un seul. Moïse apporta la loi sur des tables de pierre ; le Seigneur Jésus, par Son Esprit, même le Saint-Esprit, écrit la loi dans nos cœurs.

A. Saphir, Expository Lectures on the Hebrews, vol. je., p. 167.

Référence : Hébreux 3:1 . Homiletic Quarterly, vol. je., p. 456.

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