Jean 9:35

C'est la question même que Jésus pose encore à la conscience de tout homme, et de la réponse qui lui est donnée dépend encore le salut de tout homme. Combien de fois aussi la réponse que nos cœurs retournaient est-elle la même que celle qui fut faite par l'aveugle au Christ : « Qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ?

I. Voyons d'abord ce que signifie la question. Il est clair que cela signifie plus qu'une simple croyance nominale, comme celle d'une personne qui avait appris son credo par cœur, et avait appris dans son enfance qui était le Christ, sans avoir dans la vie après pensé à lui du tout, et pourtant sans avoir renversé sa vieille croyance, de sorte que, s'il devait songer à lui, il la posséderait encore. Une telle croyance au Fils de Dieu n'est pas du tout une croyance.

Nous savons que la croyance dont parle le texte est une assurance vraie et vivante que le Christ est bien le Fils de Dieu, de qui nous recevrons notre sentence éternelle de bonheur ou de misère, selon que nous Lui plaisons ou non ; et tout homme qui détient une telle assurance fortement ne peut pas facilement éviter d'être influencé par elle dans sa conduite.

II. Nombreux sont ceux qui, dans un sens très strict, peuvent dire qu'ils ne savent pas qui est le Fils de Dieu : (1) Ceux qui le considèrent comme un grand prophète, mais ne sont jamais amenés à le considérer avec cette foi, cet amour et cette adoration ce que son caractère, tel que révélé dans les Écritures, exige. (2) Une deuxième classe de personnes, qui ne connaissent pas le Fils de Dieu, se compose de ceux à qui l'expression de l'Apôtre, que nous marchons par la foi et non par la vue, apparaît, s'ils voulaient confesser la vérité, tout à fait sauvage et déraisonnable.

Beaucoup de ces hommes vont à l'église, expriment leur croyance en l'Evangile, et souvent se lamentent et condamnent les progrès de l'infidélité. Ce qu'ils ne font pas par semblant, mais se croyant très sincères ; ils ont du respect pour le christianisme, et ils se proposent, en pensant à de telles choses, d'en profiter plus tard. Mais si ces ouvriers de la parabole, appelés de bon matin, avaient passé la journée dans l'oisiveté, résolus de commencer leur travail à la onzième heure, ils auraient en vain demandé le salaire de leur travail. Si nous vivons par la vue, nous ne devons pas nous attendre à mourir par la foi.

T. Arnold, Sermons, vol. je., p. 146.

Références : Jean 9:35 ; Jean 9:36 . Spurgeon, Sermons, vol. xviii., n° 1088. Jean 9:35 . HW Beecher, Sermons, 3e série, p. 623, Ibid., Christian World Pulpit, vol.

iv., p. 58 ; JR Harington, Ibid., vol. vii., p. 211 ; Mgr Harvey Goodwin, Oxford University Herald, 20 juin 1885 ; W. Hay Aitken, Mission Sermons, vol. je., p. 51. Jean 9:38. WF Hook, Sermons sur les miracles, vol. ii., p. 119. Jean 9:39 . Spurgeon, Sermons, vol. xxx., n° 1798 ; Clergyman's Magazine, vol.

III., p. 27. Homiletic Magazine, vol. xiii., p. 261 ; vol. XIX., p. 303 ; FD Maurice, L'Évangile de saint Jean, p. 259. Jean 9:41 . S. Baring Gould, Cent Esquisses de Sermons, p. 8. Jean 9 G. Macdonald, Les Miracles de Notre Seigneur, p. 61. Jn 10:1-10. Clergyman's Magazine, vol. ii., p. 273.

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