Jérémie 3:19

I. Le Créateur, le Conservateur, le Bienfaiteur, l'Amant, de nous tous doit être, dans aucun sens commun, le Père de nous tous. Mais infiniment plus proches sont ceux dans le cœur desquels la grâce de Dieu a opéré sa merveilleuse transformation. Il y a en eux deux choses qui font vraiment de Dieu un Père. (1) Le premier est ce processus mystique et incommunicable, par lequel chaque croyant devient une partie réelle de son corps, le Fils unique de Dieu, qui seul a le droit, en vertu de sa propre nature inhérente, de dire ces mots "Mon Père" et cette union est la vie chrétienne de l'enfance éternelle.

(2) Cet esprit nouveau, l'esprit d'adoption que chaque croyant a reçu de son unité au Seigneur Jésus-Christ, par lequel il peut maintenant dire, non pas comme un dogme, pas comme une partie abstraite ; mais personnellement, dévotement, vivant, amoureusement, "Mon Père".

II. Le bonheur et la force de l'année d'ouverture dépendront de la mesure de la communion que vous serez capable de maintenir avec l'invisible. Je ne connais aucun moyen de soutenir la prière comme celle que le Christ a adoptée dans ses propres prières le souvenir que c'est avec un "Père" que vous devez faire dans la prière. Il y aura des moments où la prière voudra l'assurance de cette pensée. Il ne semblera pas proche. Il vous répondra étrangement.

Il détournera son visage de vous. Plus vous essayez de Le saisir, plus vous perdrez votre emprise. Et quelle est votre évasion? Dans le fait bien établi à votre coeur des coeurs, "Il est mon Père." Il ne peut pas être indifférent. Il ne peut pas tromper. Il ne peut pas nous décevoir.

J. Vaughan, Cinquante Sermons, 6e série, p. 151.

Références : Jérémie 3:19 . Spurgeon, Mes notes de sermon : Ecclésiaste à Malachie, p. 268 ; G. Brooks, Aperçus de sermons, p. 349. Jérémie 4:2 . Clergyman's Magazine, vol. xviii., p. 340.

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