Jérémie 30:17

S'il est un caractère plus particulièrement marqué dans les récits bibliques de l'avènement du Christ parmi les hommes, c'est celui d'un restaurateur. Il vient purifier quelque corruption présupposée, réparer quelque ruine antécédente, satisfaire des besoins préexistants. C'est le sentiment de ces besoins qui dans l'esprit des hommes perpétue le sentiment correspondant de la nécessité d'un remède qui soutient le caractère et les prétentions du christianisme dans le monde ; tandis que, en même temps, c'est la lenteur des hommes à embrasser avec sincérité et sérieux le remède offert ainsi ressenti comme nécessaire et ressenti comme réel, qui rend la foi au Sauveur crucifié inopérante et infructueuse.

I. La foi dans le sacrifice chrétien et la révélation qui l'accompagne du caractère divin répondent seules aux exigences du cœur et de la raison de l'homme pour un état supérieur de perfection morale. Les hommes se lassent de la méchanceté du monde aussi réellement, quoique moins souvent, que de ses déceptions. Le caractère prééminent de notre foi est de révéler à nos yeux un royaume dans lequel la justice habite de manière immortelle. Son grand sacrifice n'est-il pas la pierre angulaire de l'équité de tout l'univers moral, le sacrifice qui permet à Dieu d'être à la fois juste et le Justificateur de Celui qui croit en Jésus ?

II. Le christianisme propose de maintenir une communication entre ce monde et ce monde éternel de sainteté et de vérité. Voici un autre besoin satisfait ; l'inspiration de la faiblesse n'en faisait pas seulement un privilège, mais un devoir. Nous cherchons toujours un bonheur hors de portée du hasard ; La prière chrétienne implore. Nous cherchons le repos des troubles incessants ; La prière chrétienne est l'exercice le plus silencieux de l'âme. Nous demandons même par des impulsions aveugles de la nature le pardon dans la misérable conscience de la dépravation. La prière chrétienne encourage notre timidité à la confiance.

III. Une autre particularité dans laquelle cette foi bénie se recommande à nos besoins, c'est dans sa confirmation et sa direction de ce principe d'espérance que même dans notre vie quotidienne et mondaine nous sommes perpétuellement forcés de substituer au bonheur. Il sort de la tendance, mais il altère l'objet.

IV. Mais surtout ses recommandations aux besoins et aux sollicitudes de l'homme, l'Évangile se recommande par l'adorable objet qu'il présente à nos affections. La dévotion avec laquelle nous sommes encouragés à considérer le grand Dieu et Sauveur du Nouveau Testament, l'affection avec laquelle il nous a contemplés, créent un lien d'amour nouveau, saint et éternel, tel que dans sa plénitude en effet notre humanité déchue ne pourrait jamais ont anticipé, pourtant tel que devient une réponse à beaucoup des besoins les plus profonds de l'âme.

W. Archer Butler, Sermons Doctrinal and Practical, 2e série, p. 133.

Référence : Jérémie 30:17 . Spurgeon, Sermons, vol. xxix., n° 1753.

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