Luc 12:1

Profession sans exercice.

I. Que même les chrétiens convenablement conduits sont gouvernés le plus largement et avec plus de crainte par l'opinion de la société à leur sujet, au lieu de vivre par la foi dans le Dieu invisible, est prouvé à mon esprit par la circonstance suivante : que, selon que leur rang dans la vie fait des hommes indépendants du jugement d'autrui, ainsi la profession de régularité et de rigueur est abandonnée. La grande masse des hommes est protégée du péché grossier par les formes de la société.

Les lois reçues de la bienséance et de la décence, la perspective d'une perte de caractère, se tiennent comme des sentinelles, donnant l'alarme, bien avant que leurs principes chrétiens aient le temps d'agir. La question est de savoir si, malgré notre plus grande vertu apparente, nous ne devrions pas tomber comme les autres, si les contraintes de la société étaient retirées, c'est-à-dire si nous ne sommes pas pour l'essentiel des hypocrites comme les pharisiens, professant honorer Dieu, tandis que nous l'honorons seulement dans la mesure où les hommes l'exigent de nous.

II. Un autre test d'être semblable ou différent des Pharisiens peut être mentionné. Notre Seigneur nous met en garde contre l'hypocrisie à trois égards en faisant l'aumône, en priant et en jeûnant. (1) Sans aucun doute, une grande partie de notre charité doit être publique, mais une grande partie de notre charité est-elle également privée ? est-il autant privé que public ? (2) Sommes-nous aussi réguliers à prier dans notre cabinet à notre Père qui est en secret qu'en public ? (3) Nous avons abandonné le spectacle du jeûne, dont il se trouve que le monde d'aujourd'hui se moque.

Sommes-nous bien sûrs que, si le jeûne était à l'honneur, nous ne devrions pas commencer à jeûner comme les pharisiens ? Ainsi nous cherchons la louange des hommes. Nous voyons donc à quel point l'avertissement de notre Seigneur à nous, ses disciples, est opportun, de nous méfier tout d'abord du levain des pharisiens qui est l'hypocrisie professée sans pratiquer. Il nous met en garde contre elle comme levain, comme un mal subtil et insinuant qui se répandra silencieusement dans tout le caractère, si nous le subissons.

Il nous avertit que la prétention de la religion ne trompe jamais au-delà d'un peu de temps, et que tôt ou tard, « tout ce que nous avons dit dans les ténèbres sera entendu dans la lumière, et ce que nous avons dit à l'oreille dans les cabinets sera proclamé sur les toits."

JH Newman, Parochial and Plain Sermons, vol. je., p. 124.

Références : Luc 12:1 . Parker, Christian Commonwealth, vol. vii., p. 287 ; D. Fraser, Métaphores des évangiles, p. 135 ; G. Brooks, Aperçus de sermons, p. 271. Luc 12:1 . S. Cox, Expositor, 2e série, vol. je., p. 372. Luc 12:1 .

FD Maurice, L'Évangile du Royaume des Cieux, p. 187. Luc 12:2 . Homiliste, vol. vi., p. 352. Luc 12:4 ; Luc 12:5 . GEL Coton. Sermons aux congrégations anglaises en Inde, p.

12. Luc 12:5 . G. Brooks, Aperçus de sermons, p. 53 ; Spurgeon, Sermons, vol. v., n° 237 ; JE Vaux, Notes de Sermon, 3e série, p. 90.

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