Luc 15:13

I. Quand le principe est faible, le pays lointain est fatal. Si quelqu'un est obligé de quitter la maison non par amour de l'oisiveté, non par amour du plaisir, non par amour de la liberté, mais pour des affaires qui amènent chaque jour des jeunes gens dans nos grandes villes, n'oubliez pas que Dieu est ici.

II. La portion de biens qui revenait au prodigue devait être un beau patrimoine, et il eût été sage de l'attendre jusqu'au moment venu. Mais avec une hâte indécente, il a devancé sa réversion, et ce qu'il a obtenu si facilement, il l'a vite berné. Le pain quotidien coûte peu, mais les friandises sont chères et ne sont jamais aussi chères que lorsqu'elles sont des cadeaux du diable.

J. Hamilton, Travaux, vol. ii., p. 287.

Vie émeute.

I. Aussi agréable que soit le lot de notre héritage, il est bon de se rappeler que les bosquets et les lieux escarpés sont hantés. Des ogres effrayants les fréquentent, et ils sont sûrs de se lancer sur le vagabond insouciant. Les noms de trois des plus connus sont : La luxure de l'œil, la luxure de la chair et l'orgueil de la vie ; ou, comme on les appelle parfois la vanité, ou l'amour de l'étalage ; La sensualité, ou l'amour du faible plaisir ; et l'Affectation de la Mode, ou le maintien des apparences.

II. Si vous vouliez traverser innocemment un monde difficile, respectez les règles. Que ta vie soit ouverte, ton œil unique, ta marche au grand jour. Aux grandes tentations, le grand antidote n'est pas tant un revenu limité qu'un grand renoncement à soi-même.

J. Hamilton, Travaux, vol. ii., p. 300.

Références : Luc 15:13 . J. Bainton, Christian World Pulpit, vol. XIX., p. 220 ; Ibid., vol. xxii., p. 220 ; Chaire de l'Église d'Angleterre, vol. III., p. 143.

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