Luc 7:15

I. Notez l'occasion triste qui a provoqué ce miracle : une mère veuve suivant le cadavre de son fils unique.

II. Observez la sympathie qui s'est manifestée pour l'affliction de la veuve. "Beaucoup de gens de la ville étaient avec elle."

III. Notre Sauveur s'est adressé à la mère au cœur brisé en paroles de réconfort.

IV. Le même Seigneur divin qui a opéré ce miracle réveillera désormais non pas un, mais tous les morts, et rendra tous ceux qui se sont endormis en lui aux bien-aimés qui ont pleuré leur perte.

JN Norton, Golden Truths, p. 405.

Luc 7:15

« Il l'a livré à sa mère. C'est le seul commentaire en acte du Sauveur sur son miracle. La vie a plusieurs buts. La mort a de nombreux secrets. Il y avait là une âme, l'une des très rares à avoir retraversé le grand gouffre, à avoir été dans le monde de la substance et à revenir dans le monde des ombres. Que donnerions-nous pour lui poser des questions ! Mais nous ne pouvons pas. "Quelque chose a scellé les lèvres" de toutes les personnes concernées par l'histoire.

Nous ne savons pas si cet aperçu momentané d'une autre vie s'estompe comme un rêve s'efface lorsque nous nous réveillons et semblons nous en souvenir vivement pendant un instant, puis tout s'évanouit et ne peut être rappelé. La vie lui paraissait-elle changée ? La tentation avait-elle perdu son pouvoir ? On aurait pu penser qu'un tel rappel de l'éternité au temps aurait été le prélude à une grande exigence de foi et de résolution, à un grand renouveau d'esprit et de vie.

Mais notre Seigneur ne dit pas : « Tu sais maintenant ce qui vaut quelque chose dans la vie ; vends tout ce que tu as, et viens, suis-Moi. « Il l'a livré à sa mère. C'était l'aspect de la vie du jeune homme le plus dans les pensées du Sauveur. La place du fils était à côté de sa mère son lieu de service, son lieu de sécurité. Si sa vie devait être revécue, la première note de son renouveau serait une dévotion filiale plus vraie, un service filiale plus complet. Noter

I. L'amour d'une mère. Quoi d'autre est comme ça? dans sa tendresse, son altruisme, sa patience inépuisable ; l'amour qui ne trouve aucune tâche trop humble ou trop exigeante ; l'amour qui nous attend, inchangé, voire approfondi, par les peines qui frappent le plus profondément, par les peurs, par le mal.

II. La demande d'une mère. C'est une réclamation qui devient plus urgente à mesure que son besoin devient plus douloureux ; quand ses fardeaux ne sont plus partagés ; quand la plus grande désolation que la vie puisse apporter est tombée sur elle ; mais c'est une prétention qui lui appartient d'emblée, reposant sur la nature, sur la loi primordiale de Dieu.

III. Le chagrin d'une mère. La mort n'est pas la seule, pas peut-être la plus triste. La mort, la mort du plus cher, n'est pas pour nous, si nous sommes chrétiens, ce qu'elle était même pour la veuve de Naïn en cette heure de désolation. Il y a pour nous lumière et amour derrière le voile. Mais une mère peut perdre un garçon d'une autre manière, et dans laquelle il est plus difficile de gagner la confiance et la paix. Son fils prend un chemin qu'elle ne peut pas suivre, un chemin qui ne rejoindra plus jamais celui qu'il a quitté.

EC Wickham, Wellington College Sermons, p. 181.

Références : Luc 7:15 . RDB Rawnsley, Village Sermons, 2e série, p. 205. Luc 7:17 ; Luc 7:18 . CC Barthélemy, Sermons principalement pratiques, p. 89. Luc 7:17 .

Clergyman's Magazine, vol. III., p. 293 ; Luc 7:18 . Homiletic Magazine, vol. XII., p. 286 ; Ibid., vol. xiv., p. 305. Luc 7:18 . E. de Pressensé, Le Mystère de la souffrance, p. 191. Luc 7:19 . Le mensuel du prédicateur, vol. ii., p. 107. Luc 7:19 . Idem. vol. i., p. 128, 211.

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