Matthieu 12:36

Les mots oisifs peuvent, d'une manière très générale, être définis comme des mots qui sortent d'un état d'oisiveté des heures infructueuses, inutiles. Le soin de la parole est éminemment un apprentissage convenable que l'Évangile prescrit.

I. Il y a beaucoup de mots qui sont comme des chiffons à poussière. Ils enlèvent la saleté; ils chassent les pensées et les sentiments désagréables ; ils changent le tempérament. Il y a beaucoup de choses dans la conversation qui ont tendance à rendre les hommes joyeux, qui ont tendance à mettre des ressorts sous le train de la vie pour la rendre plus facile sur la route accidentée. Toutes ces choses sont édifiantes à leur manière. Ils polissent, ils égayent, ils réconfortent, ils réjouissent ; ils maintiennent les gens au-dessus de la mélancolie et de la tristesse, et cela en soi est très souhaitable.

II. Le bavardage est une sorte de mots inutiles. C'est une sorte de frivolité gaie sur une ligne de choses qui demande de la sobriété et de la charité. Elle ne procède ni de l'esprit ni de l'humour, ni de la droiture ; mais c'est s'amuser des mille petits bouts qui se rapportent aux hommes et à leurs affaires. Non seulement cela ne leur profite pas, mais c'est mauvais pour nous et mauvais pour eux.

III. La vantardise est une autre forme de discours oiseux. Il y en a une grande quantité qui surgit dans la jeunesse et ne s'éteint pas à l'âge adulte. C'est une sorte de mise sur le marché. Cela indique l'absence de tout haut niveau d'auto-mesure, et est très stupide et oiseux.

IV. Les jurons profanes sont des énonciations de noms sacrés ou de choses sacrées d'une manière légère, insignifiante et, pire encore, d'humeur malveillante et colérique. Jurer est l'idée que certains hommes se font de l'audace. Mais Dieu ne plaise à tout homme qui apprécie tout ce qui est noble, doux et pur chez les hommes, chez les anges et en Dieu, se livre à cette habitude des plus démoralisantes ! Il y a la meilleure raison au monde, en philosophie, en politesse, en charité avec le prochain, pour laquelle la bouche doit être gardée libre et propre de tout blasphème. C'est la violation de la décence et de l'honneur ; c'est la violation de tout noble instinct.

HW Beecher, Christian World Pulpit, vol. xxi., p. 268.

Références : Matthieu 12:36 . FW Farrar, Aux jours de ta jeunesse, p. 30, Matthieu 12:36 ; Matthieu 12:37 . C. Girdlestone, Un cours de sermons, vol. je., p. 19.

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