Philippiens 2:5

La vraie imitation du Christ.

Considérez deux ou trois exemples simples de la manière dont nous pouvons saisir quelque chose de la véritable pensée du Christ, et réaliser dans nos vies quelque chose d'une véritable Imitatio Christi.

I. Il y a tout d'abord la disposition à renoncer, pour le bien d'autrui, à des choses auxquelles nous estimons avoir droit à juste titre. Cela semble être une leçon très simple, mais la tendance à l'affirmation de soi et à l'orgueil est si forte que nous trouvons à la fois l'Apôtre et son Maître y mettre un accent excessif ; une leçon simple, mais qui, chose étrange à dire, peut apporter des occasions de se rapprocher de la pensée du Christ, des occasions de petites ou de grandes choses.

II. N'est-ce pas un domaine dans lequel nous pouvons chercher la pensée qui était en Jésus-Christ ? Je ne veux pas dire seulement en étant prêt à accomplir de tout notre cœur l'œuvre qui nous est assignée, mais en la reconnaissant comme étant l'œuvre que nous a confiée Celui qui nous a tous envoyés dans le monde pour travailler pendant qu'il fait jour, en affrontant volontiers et joyeusement tout c'est déplaisant et ennuyeux dans le travail, alors même qu'il portait l'association perpétuelle d'une monotonie sans sympathie, d'une ignorance humaine, de scènes de misère, de maladie, de misère et de péché.

III. Souvenez-vous aussi d'un autre point sur lequel nous avons besoin de la pensée de Christ. Nos travaux, nos occupations, nos récréations sont susceptibles de nous envahir tout entiers, de nous accabler, de nous modeler à leur forme, de nous réduire à leur niveau ; ils s'accrochent à nous comme nos ombres ; ils nous empêchent de sortir d'eux ou au-dessus d'eux. Souvenez-vous qu'il est enregistré comme étant monté de la plaine surpeuplée à la colline tranquille, et qu'il y a continué toute la nuit en prière à Dieu ; et que l'on nous dit comment les disciples allèrent chez eux, mais Jésus alla au mont des Oliviers.

Assurément, nous ne pouvons pas échouer si nous voulons le garder devant nos yeux pour trouver, même dans la vie la plus occupée, un temps encore pour la réflexion, pour regarder en arrière et en avant, pour nous retirer un instant de la foule des soucis et des plaisirs communs vers quelque colline paisible. , du milieu des appartements grouillants et bruyants de la vie, où nous pouvons saisir de courts moments de perspicacité et de résolution qui peuvent être élaborés dans les jours de hâte ou peut-être de ténèbres.

GG Bradley, Christian World Pulpit, vol. xxiii., p. 177.

I. Saint Paul voit dans la Passion de Notre-Seigneur le couronnement et le point culminant du prodigieux acte de condescendance qui a commencé dans son incarnation. Se trouvant à la mode en tant qu'Homme, il s'est humilié, et est devenu obéissant, s'est soumis à la volonté du Père, jusqu'à boire la coupe, à sa vraie nature humaine la coupe amère, de la mort. On peut remarquer deux points sur lesquels insiste saint Paul. (1) La condescendance a ses racines dans la conception de notre Seigneur béni de la portée et de la valeur de ses propres prérogatives divines.

C'était Lui par qui tout ce qui est est, pourtant pour Lui cette prééminence n'était pas une chose à laquelle il fallait tenir compte en elle-même. De cette hauteur infinie, il s'est penché au niveau des créatures de sa main, afin de pouvoir servir. Le Créateur n'appréciait pas sa puissance créatrice, écartait volontiers les prérogatives du Créateur, afin qu'il puisse aider, puisse servir, sa créature. (2) La condescendance était complète, non mesurée ou lésée.

La tasse a été vidangée jusqu'à la lie. Il est venu pour faire la volonté de son Père, et il l'a fait " a tout ressenti, afin qu'il ait pitié de tous ", a supporté ce qui pour l'homme est l'extrémité de la douleur et de la honte, afin qu'il puisse sauver l'homme de la douleur et de la honte.

II. Il y a quelque chose du sentiment de passer des différences infinies à des différences infinitésimales, de détourner les yeux d'une lumière si vive que rien pour le moment n'est visible après elle, quand on passe de la contemplation de cette auto-humiliation infinie pour penser comment on peut dans n'importe quel le vrai sens l'imiter. Pourtant, saint Paul nous ordonne de passer. C'est son but même en peignant ainsi la condescendance divine : « Que cet esprit soit en vous, qui était aussi en Jésus-Christ.

« La conscience de cette infinie condescendance de Dieu pour nous doit nous transfigurer la vie, briser une fois pour toutes notre orgueil, nous montrer les vraies proportions des choses, ouvrir nos cœurs à Celui qui a tant fait pour nous.

EC Wickham, Wellington College Sermons, p. 35.

Références : Philippiens 2:5 . E. Blencowe, Plain Sermons to a Country Congregation, vol. ii., p. 191 ; Chaire de l'Église d'Angleterre, vol. v., p. 185 ; RW Church, Ibid., vol. xx., p. 181 ; HW Beecher, Christian World Pulpit, vol. xi., p. 323 ; HD Rawnsley, Ibid., vol. xxix., p. 298 ; Homiletic Quarterly, vol. v., p. 273 ; Le mensuel du prédicateur, vol. x., p. 164, 180, 193, 201; J. Edmunds, Soixante Sermons, p. 157 ; Plain Sermons par des contributeurs à "Tracts for the Times," vol. VIII., p. 107.

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