Proverbes 17:15

Ces mots peuvent servir à nous montrer que notre estimation des autres hommes est une question de responsabilité très solennelle aux yeux de Dieu.

I. J'insisterai d'abord sur le devoir général de conscience en formant toutes nos estimations des autres hommes. Nous, les chrétiens, ne suivons pas le monde, piétinant ou soulevant d'autres hommes comme il convient à notre objectif. Nous avons un travail plus élevé et plus noble à faire par les autres, même pour élever cette norme de bien et de mal de louange et de blâme, qui reflète la pureté et la sainteté de Celui que nous servons. Notre objectif devrait être de ne pas suivre l'opinion publique dans de telles estimations, mais d'agir pour nous-mêmes et pour Dieu.

II. "Celui qui justifie les méchants est en abomination au Seigneur." La vie impie et sans principes, où qu'elle soit, doit être protestée par les serviteurs de Dieu. Voici leur ligne de démarcation, et c'est sûrement assez clair. Pourtant, ne la voyons-nous pas constamment dépassée ? Ne trouve-t-on pas constamment que des hommes, qui feraient d'un frère un coupable pour un mot, quels que soient son utilité et son haut exemple chrétien, pardonneront en même temps les fautes morales les plus grossières, et feront même des idoles des hommes qui sont les avoués ? ennemis de Celui qu'ils servent ?

III. "Celui qui condamne le juste." Ici sans aucun doute notre faute est beaucoup plus commune, beaucoup plus imprudemment commise. Nous sommes toujours plus enclins à condamner qu'à justifier. C'est abuser de notre instinct de conservation que d'être toujours prêts à nous montrer hostiles envers les autres hommes. Remarquez quelques façons dont nous pouvons, avec l'aide de Dieu, nous prémunir contre cette tendance dominante de notre époque. (1) Regardez toujours la vie, qui est palpable, plutôt que le motif du credo, qui est généralement une simple question de conjecture. (2) Évitez, refusez d'utiliser et protestez contre l'utilisation de tous les noms de partie. (3) Formez vos opinions sur les autres, non sous l'impulsion du monde, mais comme sous l'œil de Dieu.

H. Alford, Sermons de la Chapelle de Québec, vol. vii., p. 67.

Références : Proverbes 17:16 . R. Wardlaw, Lectures on Proverbs, vol. ii., p. 147. Proverbes 17:17 . Spurgeon, Sermons, vol. xv., n° 899 ; W. Arnot, Les Lois du Ciel, 2e série, p. 116 ; Nouveau manuel des adresses de l'école du dimanche, p. 240. Proverbes 17:21 . R. Wardlaw, Lectures on Proverbs, vol. ii., p. 158.

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