Proverbes 8:22

C'est une description de la solitude originelle de Dieu par un témoin, son Fils unique et bien-aimé.

I. Cette solitude était sereine et heureuse. Même parmi les hommes, la solitude n'est pas toujours désolation. Pour rendre la solitude heureuse, il faut deux éléments : d'abord que l'esprit soit à l'aise et satisfait de lui-même ; deuxièmement, qu'il soit aussi employé dans quelque objet hors de lui-même. La sérénité de Dieu était, pour ainsi dire, composée de trois éléments : une parfaite satisfaction de soi, une profonde contemplation de soi, et la prescience, et en un sens la présence, de toute l'histoire de la création, car « Dieu connaissait toutes ses œuvres. , depuis la fondation du monde."

II. Mais il y avait aussi société avec Dieu. « J'étais auprès de Lui comme quelqu'un qui avait été élevé par Lui ; j'étais chaque jour Son plaisir », dit le Logos. Cela montre qu'une certaine communion mystérieuse subsiste entre les diverses Personnes de la Divinité. De l'aperçu donné dans le texte de cette communion, nous comprenons qu'elle était (1) familière; (2) avait toujours existé ; (3) était incessant; (4) était incroyablement délicieux.

III. Émerveillons-nous surtout d'une partie de l'emploi divin à travers l'éternité. Cela se révèle avoir pensé, voire, se réjouir de l'homme. Comme cela élève notre conception de l'homme de penser qu'il constitue l'un des principaux sujets de pensée de Dieu dans sa propre éternité sereine ! Et pourtant, comme cela nous humilie de nous souvenir que Dieu nous considérait alors comme des êtres déchus, misérables, coupables, qu'il doit racheter de l'horrible fosse et de l'argile fangeuse !

IV. Souvenons-nous que s'il existe un sens dans lequel nous sommes toujours, il existe un sens dans lequel nous ne sommes jamais seuls. Chaque âme est un Juan Fernandez, une île solitaire avec un seul habitant ; mais cet habitant est Dieu. Nous devons tous un jour rencontrer cet unique et silencieux. L'« âme solitaire doit fuir vers le Dieu solitaire ».

G. Gilfillan, Alpha et Omega, vol. je., p. 1.

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