Psaume 104:17

I. La nature, dans tous ses départements, est un système d'accommodation mutuelle. Chaque objet offre l'hospitalité à chaque autre objet. La nature place devant nous, dans l'aimable abri que les objets les plus grands et les plus riches offrent aux plus petits et aux plus pauvres, une image silencieuse de ce que devrait être notre propre conduite dans les rapports de la vie humaine ; et dans la beauté et le charme supplémentaires que l'exercice de cette grâce de l'hospitalité confère aux objets qui la confèrent, elle nous enseigne qu'en recevant des étrangers, nous pouvons aussi recevoir des anges à l'improviste.

De même que la nature va toujours à l'encontre des plans de l'égoïsme en rendant tous ses objets dépendants les uns des l'homme à vivre pour lui seul.

II. Dans le plan de la religion, son intention est encore plus manifeste. La croissance de son royaume sur terre est comme celle d'un arbre à moutarde, qui, jaillissant de la plus petite graine, se développe dans la forme la plus grandiose, couvrant la terre de son ombre et logeant les oiseaux du ciel parmi ses branches, protégeant les plus pauvres et les choses les plus faibles que les hommes puissent mépriser.

III. De chaque âme solitaire et affamée, Jésus cherche l'hospitalité, debout à la porte au dehors, attendant patiemment l'ouverture de celle-ci ; et quand il est accueilli, il y a un sentiment d'amour mutuel, et l'invité devient un hôte généreux. Et ce que sont ses pensées d'hospitalité envers la race qu'il est venu chercher et racheter est visible de manière frappante dans cette belle parabole où la fête est répandue, et les serviteurs sont envoyés d'abord aux individus favorisés par la fortune, puis aux pauvres et aux exclus. , pour les inviter tous à venir, car tout est prêt.

H. Macmillan, La feuille d'olivier, p. 39.

Référence : Psaume 104:17 ; Psaume 104:18 . Spurgeon, Sermons, vol. xvii., n° 1005.

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