Psaume 145:9

Le fait de la création est un miracle ; elle est à l'origine des lois de la nature, et donc au-delà de ces lois elles-mêmes. C'est le premier maillon d'où procèdent toutes ces lois. Les deux premières conditions nécessaires de notre pensée et de notre sensation, l'espace et le temps, sont, en ce qui concerne cet univers matériel, les deux premières et les deux plus grandes des œuvres de Dieu.

I. Tous ces rangs d'êtres végétaux et animaux que nous voyons maintenant, créés par la volonté divine, étaient par la même volonté divine placés sous certaines lois définies, par lesquelles leur continuité dans l'être et la reproduction devaient être réglées, et étaient dotés de facultés qui leur permettaient de suivre ces lois. Là est l'émerveillement, la merveille de l'amour : que Dieu, qui n'a pas besoin de création, doive par un acte libre, ou plutôt une infinité d'actes libres, de condescendance, créer, soutenir, pourvoir, porter dans sa sollicitude paternelle, tous les grande famille de l'univers.

II. Dans l'ordre de l'histoire de la création, les divers rangs de l'être, en partant du plus bas, se dirigent vers le plus haut ; mais il ne faut donc pas un instant songer, comme certains l'ont fait, à une progression graduelle vers le haut de l'être, de l'inférieur au supérieur. Les rangs supérieurs dans la création de Dieu ont toujours été ceux que nous les trouvons dans leurs lois et leur caractère, et n'ont pas évolué eux-mêmes à partir des rangs inférieurs.

III. Dire que la beauté, l'ordre et l'adaptation règnent à travers tous ces rangs de l'être n'est rien de plus que répéter un conte souvent dit. (1) Observez, d'abord, la beauté consommée des arrangements de Dieu en ce qui concerne la matière muette et inorganisée, depuis la loi grandiose mais simple qui retient les planètes dans leurs orbites jusqu'à celle qui forme les cristaux cachés dans les profondeurs de la mine, ou la givre sur la vitre, qui fond au premier rayon de soleil.

Tout regorge de sujets d'émerveillement et d'admiration. (2) Montons d'un pas, et de la matière inorganisée passons à la vie organique. La vie, don spécial de Dieu, n'est le résultat d'aucune combinaison de matière. Chaque partie du cadre dans lequel il réside peut être reproduite par l'art, mais le beau modèle doit attendre la vitalité jusqu'à ce qu'il soit insufflé par le Créateur lui-même. Il n'y a aucune partie de la terre qui ne soit pleine de vie animale, aucun animal qui ne soit une étude inépuisable dans ses preuves de sagesse créatrice et de dispensateur d'amour.

Il m'a souvent frappé que plus nous pensons à l'incapacité totale des tribus inférieures de la création à accroître leurs connaissances et leurs compétences, et la comparons à leur parfaite connaissance et compétence dans ce qui leur est donné à faire, plus nous voyons la puissance actuelle et agissante et l'amour de Dieu. Ils sont si impuissants, mais si pleins de ressources nécessaires ; si inconscient de la sagesse, pourtant si sage ; si imprudent de l'avenir, mais si prévoyant ; si incapables de motifs élevés, et pourtant si dévoués dans leurs affections, qu'il me semble qu'entre ces extrêmes dans les mêmes êtres, si merveilleux, si inexplicables, il doit venir, vivant, mouvant, et présent de jour en jour , la volonté de ce Père miséricordieux, l'amour de ce Divin Fils, l'œuvre de ce bienheureux Esprit de sagesse, dont la force s'accomplit dans la faiblesse,

H. Alford, Sermons de la Chapelle de Québec, vol. iv., p. 18.

Références : Psaume 145:9 . E. Johnson, Christian World Pulpit, vol. xxvii., p. 250. Psaume 145:10 . Spurgeon, Sermons, vol. xxx., n° 1796 ; JA Sellar, Doctrine et pratique de l'Église, p. 318.

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