Psaume 16:8

Ce texte n'est pas l'exclamation d'un homme à qui une vérité est venue comme un éclair ; c'est le résultat délibéré d'une longue et variée rétrospective.

I. Dieu ne sera pas, au vrai sens du terme, devant notre face à moins que nous ne l'y placions. C'est une question qui implique notre détermination et nos efforts, une question d'entraînement et de pratique particuliers.

II. Cet avoir Dieu devant la face demande de la persévérance. Le psalmiste nous dit, non seulement d'un acte, mais une habitude: «J'ai mis le Seigneur toujours devant mon visage. »

III. Celui qui garde ainsi Dieu devant lui fait des découvertes. (1) Il se trouve révélé. (2) Mettre Dieu devant notre visage comporte un pouvoir de croissance. (3) Il engendre l'espoir. "Parce qu'il est à ma droite, je ne serai pas ému."

MR Vincent, Dieu et le pain, p. 59.

On admettra que peu d'hommes tirent des pouvoirs dont ils sont dotés tout ce qu'ils pourraient obtenir. Et la raison en est que leur vie se déroule sans règle ni système. Ils ne contraignent pas les diverses forces de leur nature dans une direction, ni ne les projettent avec une intensité concentrée sur leur objet. La dissipation est le parent de la médiocrité, car il n'y a ni gouvernement, ni concentration, ni idée dominante dans la vie des hommes.

I. Une idée dominante est une idée qui s'est si fermement ancrée dans l'esprit, qu'elle se présente nécessairement avec toute autre idée qui peut surgir, la juge et la laisse libre cours ou la condamne à l'inactivité et à l'inaction. suppression ultime. Les idées dominantes restrictives surgissent naturellement. Les mouvements sont les premiers parents des idées. Mais au début de l'histoire de l'homme, comme dans chaque vie individuelle, on sent la force d'une idée de contrôle.

L'homme primitif entend une voix réprimandant le simple désir animal, qui dit : « Tu n'en mangeras pas », et au moment où cette voix se fait entendre, une nature morale s'est levée et le ciel devient possible. Mais dans de nombreux cas, ces centres intellectuels, dont la présence en nous indique notre prétention à être des hommes, semblent surgir accidentellement, être le produit plutôt de circonstances extérieures que d'une intention intérieure. Ils se forment presque à notre insu.

Côte à côte grandissent d'autres centres, sans aucun lien avec les premiers. Tantôt l'action est régie par un centre, tantôt par un autre, et c'est pourquoi nous voyons les contradictions étranges qui nous surprennent dans la vie de tant d'hommes. Au lieu que nos vies soient comme un État bien ordonné, elles ressemblent davantage à une anarchie de la foule, tordue et tournoyée par le dernier souffle et le dernier appel, un fouillis informe de bon, de mauvais et d'indifférent.

II. Comment se débarrasser de cet état de choses ? C'est une question que nous devons régler même s'il n'y a pas de Dieu du tout. Se faire traîner dans une tombe par quelqu'un qui daignera nous donner un coup de pouce n'est pas une très belle affaire pour les héritiers de tous les âges. Cette; il faut faire cesser l'anarchie en instituant une autorité gouvernante dotée du pouvoir absolu. Nous devons faire de notre idée choisie une monarchie établie. Nous devons décider de l'amener devant l'esprit chaque jour. Nous devons régler avec nous-mêmes que cette chose doit être rappelée tout ce qui est oublié.

III. Quelle sera notre idée dominante ? L'idée la plus naturelle, la plus nécessaire, la plus régulatrice, la plus inspirante est celle de Dieu. L'idée de Dieu est notre droit d'aînesse, mais c'est à nous de la rendre dominante, afin qu'un nouvel ordre puisse naître dans ce qui a été un chaos moral. Là où Dieu est le péché ne peut pas être, et là où Dieu est toute beauté doit être. Que cette idée ne devienne dominante, un nouveau ciel et une nouvelle terre s'élèveront, où la justice habitera, et la vanité tachetée tombera bientôt malade et mourra. "Le temps va revenir en arrière et chercher l'âge d'or."

W. Page-Roberts, Oxford Undergraduates' Journal, 10 juin 1880.

Références : Psaume 16:8 . Spurgeon, Sermons, vol. xxii., n° 1305 ; Homiletic Magazine, vol. XII., p. 18. Psaume 16:8 . Mgr Thomson, Lincoln's Inn Sermons, p. 62. Psaume 16:8 .

A. Maclaren, Sunday Magazine, 1881, p. 738. Psaume 16:9 . JE Vaux, Notes de Sermon, 3e série, p. 52.

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