Psaume 19:12

I. Comment se fait-il que le péché possède le pouvoir de tromper ; que, étant immonde, il peut souvent sembler si beau, ou là où il ne peut pas cacher tout à fait, peut pourtant cacher dans une si large mesure, sa laideur native ? J'ai à peine besoin de répondre qu'il tire ce pouvoir tout entier de nous-mêmes. Il y a cela en chacun de nous qui est toujours prêt à prendre la part du péché, à plaider pour le péché, à être du côté du péché, le péché ayant une correspondance et une affinité naturelles avec tout ce qui est corrompu et tombé en nous. Il y a (1) notre amour de la facilité; (2) notre amour du plaisir ; (3) notre fierté. Tout l'orgueil comme toutes les passions de l'homme sont enrôlés du côté du péché.

II. Comment allons-nous nous délivrer de ces sorcelleries du péché ? Comment comprendrons-nous nos erreurs, ou du moins comprendrons-nous que nous ne pourrons jamais les comprendre pleinement, et ainsi chercher à Dieu qu'il nous en purifie ? (1) Saisissez avec une foi pleine et ferme la vérité bénie de l'unique sacrifice, oblation et satisfaction faits pour vos péchés. (2) Souvenez-vous que Celui qui a fait l'expiation pour vos péchés, et vous a ainsi permis de les regarder en face car ce sont des péchés qui ne sont plus imputés est aussi le Donneur de l'Esprit, de cet Esprit qui nous convainc de péché, de justice, du jugement à venir. Demandez à Dieu, et demandez avec ferveur, et demandez continuellement, cet Esprit convaincant.

RC Trench, Sermons Prêchés en Irlande, p. 36.

I. La méthode la plus facile pour nous convaincre de l'existence en nous de défauts qui nous sont inconnus est de considérer avec quelle clarté nous voyons les défauts secrets des autres.

II. Considérez les révélations réelles de notre faiblesse cachée qu'occasionnent les accidents. Nous ne pouvons pas dire comment nous devons agir si nous sommes soumis à des tentations différentes de celles que nous avons éprouvées jusqu'ici. Cette pensée devrait nous garder humbles. Nous sommes des pécheurs, mais nous ne savons pas à quel point. Lui seul sait qui est mort pour nos péchés.

III. Et si nous ne savons pas nous-mêmes où nous avons été éprouvés et trouvés fidèles ? Le fidèle Abraham, par manque de foi, a renié sa femme. Moïse, le plus doux des hommes, a été exclu de la terre promise pour une parole passionnée. La sagesse de Salomon a été séduite pour se prosterner devant des idoles.

IV. Personne ne commence à s'examiner et à prier pour se connaître, comme David dans le texte, mais il trouve en lui une abondance de défauts qui auparavant lui étaient entièrement ou presque entièrement inconnus.

V. Mais qu'un homme persévére dans la prière et la vigilance jusqu'au jour de sa mort, cependant il n'ira jamais au fond de son cœur. Sans aucun doute, nous devons tous endurer cette vision ardente et terrifiante de nous-mêmes, cette dernière épreuve ardente de l'âme avant son acceptation, une agonie spirituelle et une seconde mort pour tous ceux qui ne sont pas alors soutenus par la force de Celui qui est mort pour les mettre en sécurité. par elle, et en qui sur terre ils ont cru.

VI. Rappelez-vous les obstacles qui nous empêchent de nous connaître nous-mêmes. (1) La connaissance de soi demande un effort et un travail. (2) L'amour-propre répond à notre sécurité. (3) Ce jugement favorable de nous-mêmes prévaudra spécialement si nous avons le malheur d'avoir une santé ininterrompue, une bonne humeur et un confort domestique. (4) La force de l'habitude fait que les péchés une fois connus deviennent des péchés secrets. (5) A la force de l'habitude s'ajoute celle de la coutume.

Les hommes les plus religieux, à moins qu'ils ne soient spécialement vigilants, ressentiront l'emprise de la mode de leur époque et en souffriront, comme Lot dans la méchante Sodome, quoiqu'inconsciemment. (6) Notre guide principal au milieu des coutumes mauvaises et séduisantes du monde est évidemment la Bible. « Le monde passe, mais la parole du Seigneur demeure éternellement. » Combien donc étendue et renforcée doit nécessairement être cette domination secrète du péché sur nous quand nous considérons combien peu nous lisons l'Écriture ! (7) Penser à ces choses, et être alarmé, est le premier pas vers une obéissance acceptable ; être à l'aise, c'est être dangereux. Nous devons savoir quel est le mal du péché ci-après si nous ne l'apprenons pas ici.

JH Newman, Parochial and Plain Sermons, vol. je., p. 41.

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