Psaume 46:4

Il est probable que nous avons dans ce Psaume l'écho dévotionnel de la grande délivrance d'Israël de l'Assyrie au temps d'Ézéchias. Nous pouvons appeler ces versets l'hymne de la défense et de la délivrance de la cité de Dieu.

I. Premièrement, nous avons la rivière réjouissante, un emblème de nombreuses vérités grandes et joyeuses. Le fleuve est Dieu Lui-même dans l'écoulement et l'auto-communication de Sa propre grâce à l'âme. Nous pouvons voir ici une très belle suggestion de la manière, puis de la variété, et ensuite des effets de cette communication de l'amour et de la grâce divins. (1) La manière. Pas avec du bruit, pas avec du tumulte, pas avec une énergie visible et destructrice, mais dans des communications silencieuses, secrètes et souterraines, la grâce de Dieu, l'amour de Dieu, sa paix, sa puissance, son moi tout-puissant et doux, coulent dans les âmes des hommes.

(2) La variété. « Les ruisseaux dont » littéralement les divisions de celui-ci. Comme vous pouvez prendre et diviser l'eau presque à l'infini, et elle prendra la forme de chaque récipient contenant, ainsi dans chaque âme selon ses capacités, selon sa forme, selon ses besoins, ce grand don, cette présence bénie, du Dieu de notre force viendra. (3) Les effets. Les ruisseaux font plaisir. Cet esprit de tout-suffisance non seulement devient pour son possesseur la source de rafraîchissement individuel et étanche sa propre soif, mais s'écoule de lui pour le bonheur des autres.

II. Remarquez, en second lieu, l'Aide qui demeure. « Dieu est au milieu d'elle ; elle ne sera pas ébranlée : Dieu l'aidera, et cela de bonne heure » (à l'apparition du matin). Il y a donc deux choses : d'abord la présence constante ; et deuxièmement, aider au bon moment.

III. La voix conquérante. « Les païens se déchaînèrent, les royaumes s'ébranlèrent : il fit entendre sa voix, la terre fondit. Avec quelle vigueur ces phrases précipitées décrivent (1) la colère sauvage et les mouvements formidables de l'ennemi, et (2) le seul mot souverain qui les réprime tous, ainsi que la faiblesse instantanée qui dissout la substance solide apparente lorsque le souffle de son les lèvres le frappent!

IV. Remarquez enfin comment le Psaume nous montre l'acte par lequel nous entrons dans la cité de Dieu. "L'Éternel des armées est avec nous, le Dieu de Jacob est notre refuge." Ces vérités ne sont rien pour nous à moins que, comme le psalmiste ici, nous les fassions nôtres, et perdant le poids de nous-mêmes dans l'acte même de les saisir par la foi, nous nous unissons à la grande multitude qui est réunie en Lui, et disions , "Il est mon Dieu; Il est notre refuge."

A. Maclaren, Sermons Preached at Manchester, 3e série, p. 45.

Références : Psaume 46:6 . FW Farrar, Le silence et les voix de Dieu, p. 51. Psaume 46:8 ; Psaume 46:9 . Spurgeon, Sermons, vol. iv., n° 190.

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