Psaume 65

Ce Psaume fut évidemment composé à l'occasion d'une abondante moisson, et était sans doute destiné à être chanté à la fête de la moisson, la joyeuse fête des tabernacles.

I. La moisson abondante est considérée comme une réponse aux vœux et aux prières, et un gage de miséricorde qui pardonne. (1) Le peuple avait fait appel à Dieu et lui avait adressé ses vœux et ses supplications. (2) Aux vœux et aux prières, ils avaient joint la confession humble et pénitente de leurs péchés. Quand le mal disparut d'eux, ils se crurent justifiés de considérer cela comme un signe que la confession contrite qu'ils avaient honnêtement faite serait gracieusement acceptée, et le pardon qu'ils avaient sincèrement demandé obtenu.

II. La bénédiction d'une bonne récolte est considérée dans le Psaume comme subordonnée aux privilèges spirituels, et surtout précieuse parce qu'elle est un signe de leur continuité.

III. La moisson abondante est considérée comme le type et le gage d'une grande délivrance ou salut national, ou plutôt mondial. (1) Cette moisson-maison voit l'Église universelle délivrée des angoisses et des peurs de son travail et de la guerre actuels. (2) Dans cette moisson, l'Église est admise à une communion plus étroite avec Dieu et à une plus pleine jouissance de Dieu. (3) Dans cette moisson, l'Église obtient une explication de tout ce qui a été sombre et pénible dans les relations du Seigneur avec elle. (4) Cette moisson-maison est le temps d'une effusion abondante de l'Esprit.

RS Candlish, L'Évangile du pardon, p. 197.

Références : Psaume 65 RS Candlish, L'Évangile du pardon, p. 197. Psaume 66:2 . JO Davies, Christian World Pulpit, vol. xxv., p. 101 ; Spurgeon, Matin par Matin, p. 274.

Continue après la publicité
Continue après la publicité