DISCOURS : 100
MITRE D'AARON

Exode 28:36 . Et tu feras une plaque d'or pur, et tu graveras dessus, comme les gravures d'un sceau, SAINTETÉ AU SEIGNEUR. Et tu le mettras sur une dentelle bleue, afin qu'il soit sur la mitre : sur le devant de la mitre ce sera. Et ce sera sur le front d'Aaron, qu'Aaron portera l'iniquité des choses saintes. que les enfants d'Israël sanctifieront dans tous leurs saints dons, et ce sera toujours sur son front, afin qu'ils soient agréés devant l'Éternel.

S'il était une fois établi que Dieu avait imposé un certain nombre d'ordonnances à son peuple, nous serions prêts à conclure que ses institutions n'étaient pas de simples lois arbitraires et insignifiantes, mais qu'elles avaient un sens occulte, digne de leur divin auteur. Mais quand nous sommes informés par Dieu lui-même, que beaucoup de choses, apparemment les plus indifférentes, étaient destinées à occulter le grand mystère de la rédemption, nous sommes persuadés que même la plus infime ordonnance d'entre elles n'était pas sans quelque signification appropriée et importante.

Mais bien que nous croyions cela, nous ne prétendons pas attribuer le sens de chacun, pas plus que ne nous le justifient les Écritures elles-mêmes. Au lieu d'errer dans les régions de la conjecture, nous jugeons plutôt pour l'édification générale de nous borner à des choses évidentes et avouées.
L'ensemble de l'habit du grand-prêtre était incontestablement typique ; et désigna soit la fonction de notre grand souverain sacrificateur, soit ses qualifications pour s'en acquitter.

La partie sur laquelle nous voudrions maintenant attirer votre attention est sa mitre. Ceci, comme le texte nous l'indique, était un couvre-chef pour sa tête (un peu comme les turbans portés en Orient à ce jour) : il était fait de fin lin, et avait, sur le devant, une plaque d'or, avec cette inscription, sainteté au seigneur. Il était porté par lui chaque fois qu'il officiait dans le temple. Par cela, le souverain sacrificateur était considéré comme saint, et était le moyen désigné pour expier les défauts qui étaient dans les services du peuple, et pour faire accepter sa personne. Or, alors que la fin pour laquelle il a été porté manifeste, hors de tout doute, que le rendez-vous était typique, il nous permet de déclarer avec certitude la véritable intention du type.

Cette institution était alors destinée à prévoir,

I. La sainteté de notre grand Souverain Sacrificateur—

[ Le Christ était en vérité « le saint d'Israël » Il fallait qu'il fût lui-même sans tache ; car s'il n'en avait pas été ainsi, il n'aurait pu faire l'expiation pour nous ; oui, il aurait eu besoin d'une expiation pour lui-même [Note : Hébreux 7:26 ; 1 Jean 3:5 .

]. Le plus grand soin a été pris concernant les offrandes typiques, pour s'assurer qu'elles étaient sans défaut : et il semble avoir été particulièrement ordonné de Dieu que l'innocence de Jésus devrait être établie par toutes les preuves possibles, (et par le témoignage répété même du juge qui l'a condamné,) afin que son aptitude, comme notre offrande pour le péché, puisse apparaître. Ainsi s'accomplissait le type en lui ; et un fondement sûr fut posé pour toutes les espérances qui reposaient sur lui .]

II.

Le besoin que nous avons de nous y intéresser—

[Le grand prêtre, ainsi habité, devait « porter l'iniquité des choses saintes, que le peuple devrait sanctifier ». Leurs meilleurs services étaient imparfaits, du moins dans les manières, sinon dans la matière d'eux aussi : et ils devaient chercher à être acceptés par la sainteté de leur seul grand prêtre. Ainsi en est-il de nous aussi. Tout ce que nous faisons est imparfait. Le meilleur service que nous ayons jamais rendu était mêlé de péché et nécessitait une expiation pour cela.

Sans une expiation, il n'aurait jamais pu être considéré par un Dieu saint. Ceci était fortement marqué dans l'ordonnance devant nous, et nous devons nous en souvenir comme un motif pour l'humiliation la plus profonde.]

III.

Son efficacité en notre faveur—

[Les services du peuple étaient, par cette sainteté typique de leur souverain sacrificateur, acceptés de Dieu, malgré leur imperfection : ni les nôtres ne seront méprisés, si nous avons confiance dans les mérites et la médiation du Seigneur Jésus. Cela était magnifiquement représenté sous la dispensation mosaïque par l'acceptation du pain au levain [Note : Lévitique 2:11 avec 7:13 et 23:17.

], et les bêtes mutilées [Note : Lévitique 22:21 ], lorsqu'elles sont offertes en sacrifice de remerciement, et non comme offrande pour le péché : et la même vérité encourageante est clairement affirmée dans le Nouveau Testament [Note : Hébreux 13:15 : Hébreux 13:15 ; 1 Pierre 2:5 .]. Intéressons-nous seulement à « l'Agneau sans tache de Dieu », et tout ce que nous faisons en son nom sera accepté devant Dieu.]

Ce sujet est bien calculé,
1.

Pour humilier les pharisiens—

[Quelle place peut-il y avoir pour avoir confiance en notre propre justice, alors que l'acte le plus juste que nous ayons jamais accompli comportait une iniquité qui devait être supportée par notre grand Souverain Sacrificateur ? Mettez de côté vos pensées orgueilleuses et "cherchez à être trouvés en Christ, n'ayant pas votre propre justice, mais la sienne".]

2. Pour encourager les découragés—

[Qu'il en soit ainsi ; vous êtes pécheur : « mais si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste : » et par lui vous pouvez vous approcher de Dieu avec hardiesse et confiance [Note : Éphésiens 3:12 ; Hébreux 10:19 .]

3. Diriger et animer les pieux—

[Vous êtes maintenant « prêtres de Dieu ; » et doivent avoir la sainteté du seigneur écrite sur vos fronts [Note : Zacharie 14:20 .], afin qu'elle soit visible à Dieu et à l'homme. Souvenez-vous que « Dieu sera sanctifié dans tous ceux qui Lévitique 10:3 lui [Note : Lévitique 10:3 ; Psaume 93:5 .

] ; » et que « comme celui qui vous a appelés est saint, ainsi vous devez être saints dans toutes sortes de conversations [Note : 1 Pierre 1:15 ; 1 Pierre 2:9 .].”]

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