DISCOURS : 1707
LA PRIÈRE DE NOTRE SEIGNEUR À GLORIFIER SUR TERRE

Jean 17:1 . Ces paroles parlèrent à Jésus, et levèrent les yeux au ciel, et dirent : Père, l'heure est venue ; glorifie ton Fils, afin que ton Fils aussi te glorifie .

L'œuvre d'intercession appartient au Christ, en tant que Souverain Sacrificateur de son Église. Nous ne savons pas de quelle manière précise il la porte à l'intérieur du voile, mais nous pouvons nous en faire une idée à partir du spécimen enregistré dans ce chapitre. Il avait donné toutes les instructions nécessaires au soutien et au confort de ses Disciples ; et maintenant, dans leur audition, a conclu avec cette prière sublime et pathétique ; mais avant d'intercéder pour eux, il a offert une requête pour lui-même.
En expliquant les mots devant nous, nous considérerons,

I. La demande de Notre-Seigneur—

Son geste extérieur correspondait aux sentiments de son cœur. Profondément affecté par sa propre condition, il présenta une demande bien adaptée à sa situation. Il a importé,

1. Que son Père lui rende témoignage dans sa détresse—

[Jésus devait maintenant endurer toutes les indignités possibles, comme un imposteur. A ce titre, il avait plus que jamais besoin d'un témoignage en sa faveur ; et Dieu, en réponse à cette demande, donna un ample témoignage de sa messianité [Note : Il fit attester son innocence à celui qui livrait et à celui qui condamnait, notre Seigneur ; et fit même la création inanimée pour lui rendre témoignage.]

2. Qu'il devrait le soutenir en vertu de cela—

[Comme homme, Notre-Seigneur avait besoin des appuis de la grâce divine : et ceux-ci il devait les obtenir, comme nous, par une fervente prière. Et sa demande pour eux n'a pas été faite en vain à son Père. Sous ses détresses les plus accumulées, à la fois du corps et de l'âme, il est resté intact avec la moindre tache de péché ou d'erreur [Note : Jean 13:31 .]

3. Qu'il l'en tire—

[S'il n'y avait eu aucune intervention de la Divinité pour le sauver de sa disgrâce, ses ennemis auraient eu raison de triompher; mais Dieu le délivra du tombeau et l'exalta dans la gloire, et fit de ces mêmes précautions, qui furent utilisées pour constater et exposer son imposture, les moyens d'établir la vérité qu'elles étaient destinées à renverser.]

4. Qu'il la rende efficace pour le salut des hommes—

[Sans cela, toutes les souffrances de notre Seigneur auraient été vaines. Mais alors qu'il était encore pendu à la croix, l'efficacité salvatrice de sa mort fut montrée ; et peu de temps après son ascension, des multitudes affluèrent vers lui, comme des colombes à leurs fenêtres.]
Ces choses étant nécessaires à la glorification de lui-même, Jésus les enseigna avec un sérieux digne :

II.

Les plaidoyers avec lesquels il l'a fait respecter—

Notre propre nécessité et la gloire de Dieu sont parmi les arguments les plus puissants qui peuvent être invoqués. Tels étaient ceux avec lesquels notre Seigneur appliquait sa requête ;

1. Sa propre nécessité, « L'heure est venue »—

[L'heure à laquelle il était fait allusion était la saison de ses souffrances et de sa mort. Cela avait été fixé de toute éternité dans les conseils divins, et avait été prédit et caractérisé depuis le commencement du monde. Jusqu'à son arrivée, aucun de ses ennemis ne pouvait mettre la main sur lui ; mais maintenant les hommes et les démons, oui, et Dieu lui-même, devaient concourir à l'affliger. Quelle raison importante était-ce pour sa pétition ! Il avait été ordonné par le Père lui-même à ces souffrances.

Le poids qu'il devait supporter était inconcevablement grand. Le moindre échec de sa part mettrait fin à sa mission : rien de moins que les témoignages les plus miraculeux ne pourrait contrebalancer l'offense de la croix. Dans de telles circonstances, le Père ne pouvait que répondre à cette demande de saison.]

2. La gloire de son Père—

[La gloire du Père était profondément intéressée par l'événement de cette heure. Sa justice devait être honorée et une voie devait être ouverte pour le libre exercice de sa miséricorde. Pour effectuer cela, était le grand objet du désir de notre Seigneur, à la fois dans la vie et dans la mort ; et c'est ce qui, par-dessus tout, l'a stimulé à présenter la requête devant nous [Note : Comme Elie, à l'heure du Sacrifice du Soir, se sentait jaloux de l'honneur de Dieu ( 1 Rois 18:36 ), ainsi notre Seigneur en ce moment.

]. Et pourrait-il y avoir un argument plus important et plus dominant ? Le Père ne pouvait que désirer l'avancement de sa propre gloire : il ne pouvait que souhaiter que ses propres conseils éternels soient accomplis : il ne pouvait qu'approuver les moyens qu'il s'était lui-même assignés à cette fin : il ne pouvait que se réjouir de glorifier son Fils, qui, d'une manière si humiliante, s'efforçait de le glorifier.]

Que ce sujet nous amène à voir Jésus,
1.

Comme notre Sauveur—

[Pour nous était-il d'accord pour que cette heure terrible vienne; et c'est à nous qu'il regarde, afin que nous nous joignons au Père pour le glorifier. Et ne le glorifierons-nous pas, en nous confiant en son sang et en sa justice ? Ne proclamerons-nous pas au monde entier qu'il est notre seul espoir et refuge ? qu'il voie le travail de son âme ! qu'il nous sauve de la colère à venir !]

2. Comme notre exemple—

[Il connaissait et pouvait pleinement estimer le poids de ses souffrances imminentes. Il ne pouvait pas non plus échouer, mais que sa nature humaine devrait reculer devant eux ; pourtant il s'est soumis à eux, afin que son Père soit glorifié [Note : Jean 12:27 .]

Soyons pareillement résignés aux épreuves qui nous sont assignées,

[Quand notre heure viendra, regardons-le comme notre exemple. Considérons- le , de peur que nous ne soyons las et faibles dans nos esprits. Accueillons tout ce qui nous vient par la nomination divine. Désirons que Dieu soit glorifié en nous, soit par la vie, soit par la mort. Ainsi serons-nous honorés et réconfortés au milieu de nos souffrances ; et après eux être récompensé par un poids proportionné de gloire.]

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