DISCOURS : 1920
PRÉFÉRER LE BIEN DES AUTRES

Romains 15:5 . Maintenant, le Dieu de patience et de consolation vous accorde d'être semblables les uns aux autres selon le Christ Jésus : afin que vous puissiez d'un seul esprit et d'une seule bouche glorifier Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ . [Note : Un croquis donné de façon extemporanée à un jeune ami.] Afin de glorifier Dieu, nous devons nous renoncer pour le bien des autres.

Dans les Églises apostoliques, il y avait beaucoup de maux à corriger. Celles-ci provenaient en partie de la grande diversité des États d'où les convertis étaient amenés à s'unir les uns aux autres dans une seule Église ; mais elles provenaient aussi, plus particulièrement, des corruptions du cœur humain. L'égoïsme n'est pas particulier à une époque ou à un endroit, mais s'étend à toute la race de l'humanité ; et corriger cela est l'un des grands objets de l'Evangile du Christ.

Pour la corriger, les Écritures fournissent l'instruction la plus riche ; pour la corriger, elles présentent aussi l'exemple le plus brillant. Pour deux de ces que nous sommes dirigés dans le passage devant nous.

Nous allons le prendre en compte,

I. L'exemple du Christ qui nous est proposé ici—

[Pour entrer en cela, nous devons considérer l'état dans lequel notre Seigneur béni était de toute éternité; sa gloire et sa félicité dans le sein de son Père. Qu'aurait- il fait s'il n'avait considéré que les siens. joie? Il aurait quitté le monde de la même manière que les anges déchus. Mais comment a- t- il agi ? Il a assumé notre nature dans son état déchu ; soumis à tous les maux inhérents à cet état ; enduré la contradiction des pécheurs tout au long de sa vie; a porté la colère même de Dieu lui-même jusqu'à la mort; et par cela a racheté nos âmes de la mort, et nous a rendus à la faveur de notre Dieu offensé. Ainsi, au lieu de se faire plaisir et de nous mépriser, il s'est méprisé pour nous profiter.]

II.

L'obligation qui nous incombe de la suivre—

[Notre Seigneur béni est présenté comme un exemple pour nous : dans les aspects ci-dessus, nous avons plus particulièrement besoin de le suivre. L'homme, en tant que déchu, ne pense qu'à sa propre satisfaction personnelle : l'homme, en tant que racheté, demeure aussi une créature égoïste. Le renoncement à soi-même est une grâce que nous n'exerçons pas du tout : nous poussons même le devoir du côté de l'auto-indulgence, et enrôlons la conscience au service de nos propres convoitises.

Mais l'amour doit être assis sur le trône de nos cœurs ; ses préceptes seuls doivent être suivis en toutes choses. Le fait d'agiter la félicité du ciel pendant une saison, et d'encourir pendant une saison les douleurs de l'enfer, ne serait guère une norme trop élevée pour viser le bien des autres. C'était l'exemple de notre Seigneur ; et en cela nous devons nous efforcer de suivre ses pas [Note : Philippiens 2:4 .]

III.

Les hautes réalisations auxquelles nous devrions aspirer dans la poursuite de celle-ci—

[Le manque de cet esprit produit beaucoup de désunion dans l'Église, et apporte beaucoup de déshonneur à Dieu ; l'exercice de cet esprit fait de l'Église un prélude au ciel. Glorifier Dieu devrait être l'unique objet de tous ; et en cela, il devrait y avoir un seul cœur, un seul esprit, une seule foi, dans tout le tout. Chacun doit y aspirer, et y contribuer doit être l'unique travail de sa vie.


Mais on peut se demander : Comment tout cela peut-il jamais être atteint ? comment des créatures qui ont si peu de patience naturelle, dans l'esprit desquelles il y a une telle tendance à l'irritation et à l'inquiétude, peuvent-elles jamais être amenées à un tel état ? Vraiment, si nous regardions en nous-mêmes, notre état serait sans espoir ; mais en Dieu il y a tout ce dont nous avons besoin. Avons-nous besoin de patience? C'est un Dieu de patience ; possédait dans toute sa plénitude.

Une telle plénitude de confort semble-t-elle hors de portée de l'homme mortel ? Dieu est aussi un Dieu de consolation ; prêt à le donner de sa propre plénitude inépuisable et incommensurable ; et vers lui nous sommes ici dirigés pour lever les yeux, dans une attente sérieuse et assurée. Il n'y a rien qu'il ne puisse travailler dans l'esprit de l'homme. Celui qui a écrit sa loi sur des tables de pierre, peut l'écrire sur les tables charnues de nos cœurs : celui qui a soutenu sa propre loi dans tout ce qu'il a fait et souffert, peut aussi effectuer en nous la même œuvre bénie ; et cela, il l'a promis à son Église et à son peuple ; l'a promis par alliance et par serment.

Considérez-le donc comme votre alliance, Dieu et Père ; plaidez auprès de lui la gloire qui lui résultera de l'exercice de ces grâces ; et, en fonction de sa force, avancez vers l'accomplissement de ce devoir : « Ne cherchez pas vos propres choses ; « préférez les autres en honneur à vous-mêmes ; » « ne cherchez même pas votre propre profit », comme abstrait de celui des autres, mais « recherchez le profit de plusieurs, afin qu'ils soient sauvés » ; et sachez que plus vous vous renierez pour le bien des autres, plus vous ressemblerez à Christ et glorifierez votre Dieu.]

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