LES PREMIERS JOURS DE LA VIE SPIRITUELLE

« C'est à lui que le portier ouvre ; et les brebis entendent sa voix.

Jean 10:3

Le ministère personnel du berger juif envers ses brebis commençait chaque jour au petit matin. Toute la nuit, les moutons passèrent dans la bergerie sous la garde du portier ; mais quand le matin se leva, le berger vint à la bergerie où son troupeau demeurait mêlé à d'autres troupeaux. A son approche, le portier ouvrit la porte d'osier, et le berger passa dans la bergerie. Il rassembla ses brebis près de lui, les appelant chacune par leur nom. Chacun répond à son appel, car tous connaissent sa voix.

I. Quelle image fidèle des premiers jours de la vie nous est donnée dans la position du mouton dans la bergerie , demeurant sous les soins du portier avant l'aube. La vie chrétienne, en général, ne commence pas lorsque ses enfants entendent la voix du Bon Pasteur les appelant par leur nom et les amenant à le connaître avec la connaissance de l'expérience. C'est la coutume de l'Église sur laquelle Jésus règne et qu'Il guide par Son Esprit de nous recevoir au Saint Baptême dans l'enfance.

Comme l'étreinte est étroite : « Baptisé en Jésus-Christ » pour ne faire qu'un avec Lui ! Quelle grande bénédiction à faire en Lui « l'enfant de Dieu ». Vraiment l'amour de Christ surpasse la connaissance. Dans l'inconscience de l'enfance, avant que je puisse l'embrasser ou l'aimer d'un amour sensible, il m'a aimé et m'a pris dans ses bras et m'a compté avec ses brebis dans sa bergerie. Pourtant, combien il est vrai que nos premiers jours dans l'Église sont comme les heures des brebis dans la bergerie avant que la lumière du matin n'apparaisse.

Toute la nuit, les moutons dormaient et dormaient, couchés en sécurité dans une bonne bergerie, surveillés dans l'accomplissement fidèle de leur devoir par le portier aux soins duquel le berger les avait confiés. Ainsi l'inconscience de l'enfance est comme la nuit précédant l'aube. Et pourtant, combien est favorisée la position de l'enfant chrétien qui habite dans la bergerie ! Dès le début, elle grandit dans les conditions abritées de la vie de l'Église.

II. L'étape de l'enfance spirituelle est une étape que l'on franchit bientôt . — Bientôt le soleil des années qui avancent fait sentir sa puissance, et le temps vient où le cours futur de la vie dépendra de notre réponse à l'appel du Bon Pasteur quand il appelle chacun par son nom. On ne peut pas toujours vivre à la bergerie une nuit d'inaction sous les soins du portier. Il faut sortir du foyer, de l'école, des conditions de vie de l'enfance, dans le monde, pour faire face à ses devoirs, ses peines, ses joies, ses tentations.

Comment sommes-nous partis ? Comment avons-nous vécu depuis que nous sommes partis ? Sommes-nous sortis cédés à Jésus comme à notre Grand Maître et Roi lorsque nous n'étions plus « sous les tuteurs et les gouverneurs » ? Avons-nous vécu, vivons-nous, suivant ses traces, soumis à sa discipline, confiants en ses soins alors que nous restons avec lui ? Dieu veuille qu'il en soit ainsi ! Heureux sommes-nous si nous sommes comptés parmi ceux qui « entrent par lui dans la bergerie, entrent et sortent et trouvent des pâturages ».

— Corps de Canon.

Illustration

« Une bergerie orientale est une cour ouverte, entourée, non de haies mobiles, mais d'un haut mur de pierre. Le mur a parfois trois pieds de large à la base, se rétrécissant progressivement vers le haut. Aucun mortier n'est utilisé dans sa construction, mais les pierres sont empilées de manière lâche et le long du sommet est placée une rangée de branches de buissons épineux pour éloigner les bêtes sauvages. Lorsque les tribus d'Israël qui désiraient s'établir à l'est du Jourdain vinrent à Moïse et lui demandèrent la permission de prendre possession du pays de Galaad : « Ils s'approchèrent de lui et dirent : nous construirons ici des bergeries pour notre bétail et des villes. pour nos petits.

» Que les plis étaient des bâtiments permanents est également suggéré par le mot hébreu « Gederoth » (bergeries), qui est dérivé de Gedar , un mur. Parfois, la cour mène à une grotte où les moutons sont conduits la nuit, mais, le plus souvent, à une extrémité de la cour, il y a un bâtiment bas avec des entrées voûtées où les troupeaux trouvent refuge par mauvais temps. Dans certains cas, une paroi divise le pli en deux parties, ce qui facilite la séparation des flocons lorsque plusieurs occupent le même pli.

Le langage du dixième chapitre de Jean suggère que plus d'un troupeau était abrité la nuit dans le même troupeau, et que les bergers confiaient leurs troupeaux à la garde d'un sous-berger, qui gardait le troupeau toute la nuit, et ouvrait le porte le matin pour admettre les bergers. Puis vint la séparation des différents troupeaux. Les propriétaires réclamaient leurs moutons, certains les appelant par leur nom et les comptant au fur et à mesure qu'ils sortaient un par un. Le décompte des brebis est appelé dans les Écritures « les passer sous la verge ». '

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