JÉRÉMIE CONTRA MUNDUM !

« Ne soyez pas consterné.

Jérémie 1:17

I. Un prophète au cœur tendre. — Jérémie se tient devant nous, profondément sensible à l'injustice et à la mauvaise interprétation, profondément ému par l'impiété qui règne autour de lui, bien conscient que la nation court à sa perte. Je reconnais en lui un frère à moi, bien que je n'aie pas ses nobles dons. Souvent, son cœur était abattu. Souvent, le fardeau qui lui était imposé semblait trop lourd à porter. Fréquemment, il y avait de la tempête et des ténèbres dans son âme. Je le compatis. Je ressens pour lui. Je l'aime. Je sais quelque chose de ses inquiétudes et de ses chagrins.

II. Un Dieu rassurant. — Voyons à quel point Dieu a besoin d'éparpiller les craintes qui se rassemblent autour de son âme. Il lui donne l'assurance d'une ordination éternelle, un rendez-vous à son travail dans l'esprit divin avant qu'il ne soit lui-même né. Il lui donne l'assurance d'une aide présente, touchant sa bouche pour lui dire qu'il ne sera jamais laissé dans l'incertitude quant à son message, que la pensée et le langage seront toujours fournis. Il lui donne l'assurance d'un ministère réussi : « Je t'ai établi aujourd'hui sur les nations.

Une à une, si seulement je m'appuie sur Lui, Dieu dissipera toutes mes alarmes et me rendra sage et fort.

Illustration

« Un sentiment d'impuissance est d'une importance primordiale en tant que préparation au ministère. Ceux qui se croient capables de parler ne deviendront jamais le porte-parole de Dieu, ceux qui n'ont pas de mots à eux seront surpris de voir à quel point le flot de la parole sainte deviendra puissant et pérenne à travers leurs lèvres. Bien que vous ne puissiez pas, il le peut. Et votre sentiment d'incapacité est la condition pour que l'Esprit de votre Père parle à travers vous. De vous aussi, il sera vrai, « les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui habite en moi fait les œuvres. » '

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