PEUR DE PÂQUES ET JOIE DE PÂQUES

« Et l'ange répondit et dit aux femmes : Ne craignez pas, car je sais que vous cherchez Jésus, qui a été crucifié.

Matthieu 28:5

Il y avait en effet de quoi faire peur aux cœurs les plus hardis de ce que ces femmes fidèles trouvèrent au sépulcre du Seigneur.

I. La peur naturelle . — Leurs premières pensées seraient sûrement la peur. Une chose merveilleuse et mystérieuse s'était produite ; pas d'ouvrage de main d'homme, ils en étaient convaincus. Ils se trouvèrent debout sur le sol où venait de se produire le plus grand des miracles, et en présence d'anges, des lèvres desquels ils entendirent des voix de l'autre monde. Ainsi, les femmes étaient remplies de crainte.

II. Rassurer. —Comme les anges l'avaient dit aux femmes fidèles, il dit ensuite à ses apôtres : 'Ne crains pas.' Il y avait des personnes à qui ni Christ ni Ses anges n'auraient pu dire cela. C'étaient ceux qui pensaient s'être débarrassés de Christ.

III. Peur de Pâques . — Comme c'était alors, c'est ainsi maintenant. Pâques est un temps d'allégresse et de réjouissance, mais c'est aussi un temps de peur. Il devait y en avoir beaucoup qui seraient plus à l'aise s'ils étaient sûrs que Christ était resté dans la tombe, et que tout ce qu'il avait dit sur la nécessité d'être saint et sur le châtiment des pécheurs n'avait jamais été aussi confirmé ; qui préférerait rester dans le doute pendant un certain temps s'ils doivent ressusciter, et s'il doit vraiment les juger.

Pâques doit être une période de peur pour ceux qui sentent qu'ils ne s'améliorent pas. Le Christ a été changé à sa résurrection : et chaque anniversaire nous rappelle que si nous sommes à lui, nous devons aussi changer. « Si quelqu'un est en Christ, c'est une nouvelle créature » (voir aussi 1 Corinthiens 5:7 ). Que doivent ressentir à Pâques ceux qui ne sont pas du tout altérés des mauvais cours et de l'humeur de l'année dernière !

IV. Joie pascale. —Mais Pâques est aussi un temps d'allégresse et de réjouissance; Christ n'a jamais voulu que sa résurrection mette des pensées de peur dans nos esprits. Il voulait nous dire, comme l'ange a dit aux femmes : « Ne vous craignez pas. La crainte des disciples fit bientôt place à une grande joie. Jésus-Christ est venu et leur a donné sa paix, et elle a pris possession de leurs cœurs. C'est certainement ce qu'Il veut dire pour notre part encore.

La joie du jour de Pâques est en effet un nouvel encouragement dans notre pèlerinage, un printemps frais, d'année en année, d'espérance et de paix bénies ; un avant-goût et des prémices de la paix qu'il nous accordera à l'heure de notre départ ; et plus encore, un avant-goût de cette joie qui sera la nôtre dans la résurrection des justes, lorsque nous verrons ce Béni du Ciel, et que nous ne serons plus jamais séparés de sa Présence.

— Église du doyen.

Illustration

« Lorsque notre Seigneur Jésus-Christ est ressuscité du tombeau, il a fait plus que prouver la possibilité d'une résurrection corporelle. Il nous a révélé une grande vérité spirituelle. Il a montré que l'innocence, la pureté et la droiture sont hors de portée de la corruption. Il nous a appris que l'âme, qui en possède, a en elle le germe de l'immortalité. Il doit vivre éternellement. De là, vous verrez que la marée de Pâques a une voix d'avertissement ainsi qu'un chant d'allégresse.

Elle nous rappelle d'abord un conflit gagné ; mais ensuite d'un conflit qui se poursuit encore. La victoire du Sauveur est complète ; et pour cela nous nous réjouissons et chantons. Mais vient ensuite le souvenir de notre propre guerre, et nous nous souvenons pourquoi le Sauveur a vaincu. N'était-ce pas que nous pourrions vaincre aussi ?

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