LE CONFORT DU REPENTIR

« Pendant que je tenais ma langue : mes os se sont consumés à cause de mes plaintes quotidiennes. Car ta main s'appesantit sur moi jour et nuit, et mon humidité est comme la sécheresse de l'été.'

Psaume 32:3 (Version du livre de prières)

Nous savons tous que la repentance de nos péchés est nécessaire pour nous, si nous espérons être sauvés dans le monde à venir. La vraie repentance est le chemin, le seul chemin, du pardon, de la restauration en faveur de Dieu, de devenir bon et saint. Mais-

I. Qu'est-ce que la repentance ? — C'est la rupture avec nos péchés. Ce n'est pas simplement être désolé pour eux ; pas simplement les regarder en face et admettre la vérité quand la conscience nous convainc que nous avons mal agi. Tout cela est bien nécessaire ; la confession du péché fait partie du repentir ; c'est le commencement, et sans lui il ne peut y avoir de vrai repentir. Mais ce n'est pas le tout ; le chagrin et l'auto-reproche, le cœur brisé et humilié, fait partie du repentir, mais il peut s'arrêter avant le repentir lui-même.

Ce n'est que lorsque nous rompons avec notre péché que la repentance s'accomplit pour de bon. Il y a plusieurs points que nous pourrions considérer en rapport avec le repentir ; il y a le bénéfice de la repentance ; sa nécessité. Ici, nous considérerons seulement—

II. Son confort. — Outre toutes les autres bonnes choses qu'il y a dans le repentir, il y a une grande et solide consolation. Il y a un réconfort dans le sentiment d'avoir pitié de nos péchés, aussi profonde et vive que puisse être la douleur qui l'accompagne ; mais cette sorte de confort par lui-même n'est pas durable et ne nous profitera pas beaucoup. Il y a un confort meilleur et plus vrai, à pouvoir honnêtement confesser nos péchés. Tant que le Psalmiste essayait de se cacher qu'il faisait mal, il était malheureux ; tant qu'il s'efforçait de s'abriter sous de vaines excuses, tant qu'il était trop fier pour avouer son péché, son cœur était chargé.

Puis il résolut d'être audacieux et honnête pour reconnaître son péché. Et puis vint le réconfort, le sentiment confortable d'être en paix avec le Père, qui pardonne les péchés de ses enfants quand ils reconnaissent leur péché. Mais il ne faut pas compter sur ce confort et ne durera pas à moins que quelque chose de plus ne suive. Les gens peuvent avouer leurs méfaits, et pourtant ne faire aucune tentative réelle pour y mettre fin. Si nous nous reposons uniquement sur le confort de la confession, cela peut devenir une illusion très dangereuse.

Voir, sentir, admettre, avouer, tout cela n'améliorera pas en soi notre condition et ne soulagera pas notre conscience. Il n'y a qu'un seul moyen : rompre pour de bon ce qui ne va pas. La repentance, c'est, après avoir vu et ressenti, avoué et pleuré nos méfaits, vraiment les abandonner. Cela ne nous apportera pas seulement la sécurité, le pardon, la faveur de Dieu, l'espérance du repos éternel ; elle nous apportera, à côté de cela, du réconfort.

Nous pouvons supporter beaucoup lorsque nous sommes en paix intérieurement. La repentance, avec ses épreuves, ses sacrifices, ses abnégations, a aussi un confort qui les surpasse tous – le confort d'être en paix non seulement avec Dieu, mais avec nos propres cœurs.

Le début de la repentance peut être avec des nuages ​​et des tempêtes, avec de la perplexité et de la détresse du cœur ; mais que ce soit pour de bon, les honnêtes se détachent de ce qui est mal, et les nuages ​​céderont bientôt la place au calme et au soleil, et ce sera pour nous le chemin qui nous conduira, à travers la paix et le contentement ici, au repos de la gloire dans le royaume de Dieu dans les cieux.

— Église du doyen.

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