2 Rois 7:3 . Quatre lépreux. Ceci est souvent appelé par les rabbins la maladie égyptienne, et la loi exigeait qu'ils habitent seuls.

2 Rois 7:6 . Les rois des Hittites. Ceux de Philistie, de Tyr et des îles, ainsi que les Égyptiens. Les plus grandes victoires que Dieu a accordées à son Église ont été accomplies sans armes charnelles. La prière des extrémités est plus efficace que l'épée. Le Seigneur montra sa justice aux yeux des païens.

2 Rois 7:19 . Fenêtres au paradis. La LXX, « cataractes dans le ciel », déversant du maïs comme une cataracte, un ruisseau qui tombe brisé, déverse l'eau de la rivière supérieure. Se moquer de la révélation, claire dans ses caractères et sacrée dans ses opérations, s'est souvent avérée un péché mortel. Lorsque le Seigneur ouvrit les écluses du ciel au temps de Noé, les moqueurs de l'arche furent actuellement lavés de toutes les collines adjacentes.

REFLEXIONS.

Ce chapitre s'ouvre sur un matin lumineux sur la Samarie, après une nuit sombre, qui semblait présager la destruction. Il réalise l'ancien proverbe, que l'extrémité de l'homme est parfois l'opportunité de Dieu. Le peuple mourait de faim ; et maintenant le bon prophète les réconforte avec une promesse d'abondance, et en un jour. L'infidèle courtois se moquait, et Dieu en retour se moquait de ses cris, quand le peuple le foulait à la porte, comme Elisée l'avait prédit.

Maintenant, le bon homme priait ; et au moment où il faisait noir, le Seigneur fit entendre aux Syriens un terrible grondement de chars et de chevaux conduisant furieusement, et entrant juste dans leur camp pour le carnage. La terreur tomba sur eux, et leur retraite fut si précipitée qu'ils laissèrent derrière eux leurs immenses réserves de provisions, de butin et de bétail. Cette armée est venue plutôt avec beaucoup à soulager que pour assiéger la capitale d'Israël.

Mais de toutes les circonstances extraordinaires de ce siège, le cas des quatre lépreux est le plus remarquable. Éprouvés par la faim et sentant l'approche de la mort, ils ont sagement accepté de confier les restes d'une vie expirante entre les mains de l'ennemi. Que le pécheur lépreux raisonne de la même manière avec son propre cœur. Si je reste dans mes péchés, exclu de Dieu et de son peuple, et condamné par la loi, je mourrai.

Mais pourquoi ai-je peur de venir au Sauveur ? Sûrement il me montrera plus de gentillesse que ces lépreux pourraient probablement attendre de l'hôte syrien. Au temps de sa chair, il était le meilleur ami des lépreux ; il les toucha et les nettoya. Sûrement il est plus honorable, si je dois périr, de mourir à ses pieds, que de périr accroché à mon argent, à mes plaisirs et aux tendres espérances de la vie, aigri par bien des afflictions. Je vais donc, et sans délai, jeter mon âme sur sa miséricorde. S'il me sauve vivant, je vivrai avec lui dans la gloire : s'il me méprise, je ne peux que mourir.

Les délivrances inattendues et grandes que le Seigneur a accordées à son Église et à son peuple, peuvent à tout moment nous encourager à attendre de son bras l'aide et le salut d'une manière ou d'une autre ; et il est toujours le Dieu de toute la terre. Un exemple touchant du soin divin sur les protestants d'Irlande s'est produit au moment où les Français ont tenté de débarquer dans la baie de Bantry, qui, si cela avait été effectué, aurait selon toute probabilité fait de tout le pays une scène de sang, les envahisseurs ayant vingt deux voiles de ligne pleines de troupes ; mais par une tempête du nord, ils furent chassés vers la mer. Oui, le Seigneur a fait plus pour l'Irlande par la prière de la foi que par la force des armes. Que Sion se réjouisse, même dans les pires moments, car le Seigneur Dieu tout-puissant est sa défense sûre.

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