La beauté d'Israël est tuée.

La chute des chrétiens

Nous avons ici une illustration des influences dégénératives du péché sur le caractère des chrétiens, et des effets lamentables aux yeux du monde.

I. La beauté d'Israël. Le christianisme donne au croyant un caractère distinctif ; la contrepartie morale de la séparation d'Israël d'avec les habitants païens qui les entouraient, et les mauvaises pratiques dont ils étaient appelés.

II. La beauté d'Israël tuée. L'histoire des âmes prouve cette possibilité.

III. La beauté d'Israël tuée dans les hauts lieux. De nombreux chrétiens qui ont prospéré dans l'Église alors qu'ils occupaient une position modeste, ont vu leur beauté « tuée par une élévation ecclésiastique ou laïque. Les joyaux de Dieu brillent mieux à l'ombre. Mais peu d'arbres de sa croissance peuvent défier les vents orageux des « hauts lieux ».

IV. La lamentation. « Comment les puissants sont-ils tombés ? » etc.

V. La proclamation de l'église. « Ne le dites pas », etc. ( L'étude .)

Comment sont les puissants tombés !--

La mort du grand

1. Comment le puissant est-il tombé ! , tombé sous le pouvoir supérieur de la mort ! , la mort, le roi des terreurs, le conquérant des conquérants ; à qui les richesses ne peuvent corrompre, ni le pouvoir résister ; que la bonté ne peut pas adoucir, ni la dignité et la loyauté dissuader, ou la crainte à une distance révérencieuse. La mort s'introduit dans les palais aussi bien que dans les chaumières ; et arrête le monarque aussi bien que l'esclave. Comme la bêtise des hommes est étonnante et lamentable ! Le monde naturel ou moral peut-il présenter un autre phénomène si choquant et inexplicable ? La mort balaie chaque année des milliers de nos semblables.

Nos voisins, comme les feuilles en automne, tombent dans la tombe, en une succession épaisse ; et notre présence aux funérailles est presque aussi fréquente et formelle que nos visites d'amitié ou de complaisance. Pourtant, combien peu réalisent l'idée qu'ils doivent mourir ! Pèlerins et étrangers s'imaginent résidents éternels ; et faire de cette vie transitoire leur tout, comme si la terre devait être leur demeure éternelle; comme si l'éternité n'était qu'un pays des fées, et le ciel et l'enfer que des chimères majestueuses.

2.Puisque le puissant est déchu, comme toutes choses sont vaines sous le soleil ! Vanité des vanités ; tout est vanité ! Combien indignes les espérances, combien inférieures aux désirs, combien inégales à la durée de la nature humaine ! « Qui es-tu donc, toi qui mets tes affections sur les choses d'en bas ? Est-ce que tu t'estimes à ta naissance ? Est-ce que tu t'estimes sur tes richesses ? Est-ce que tu t'estimes sur ta puissance ? Te glorifie-tu de ta constance, de ton humanité, de ton affection pour ton ami ; justice, véracité, popularité, amour universel ? Si même les rois ne peuvent pas extraire le bonheur parfait des choses d'en bas ; si les jouissances grossières, insignifiantes et passagères de la vie sont par nature incapables de procurer une félicité pure, solide et durable, ne devons-nous pas tous en désespérer ? Pourtant un tel bonheur que nous désirons ; tel dont nous avons besoin; non, nous devons l'avoir ; ou notre existence même deviendra notre malédiction,

Et où la chercherons-nous ? où, mais dans le Bien suprême ? Mais bien que les couronnes, les trônes et les rois, bien que les étoiles, les soleils et les mondes s'effondrent dans la ruine promiscuité, il y a un don du ciel à l'humanité qui survivra ; qui fleurira et régnera pour toujours; don peu estimé ou peu sollicité, et qui ne fait pas figure d'éclat aux yeux des mortels ; Je veux dire religion. Religion! Toi l'ornement le plus brillant de l'image naturelle humaine la plus belle du Divin ! Toi, étincelle sacrée du feu céleste, qui brille maintenant d'un faible éclat ; mais brillera dans la nuit de l'affliction ; irradiera les ténèbres épaisses de la mort et s'embrasera dans l'immortalité dans son élément natif ! Ce sera une source inépuisable de bonheur, à travers les révolutions des âges éternels.

Ces bagatelles majestueuses ne sont pas les épreuves de la vraie valeur, ni les insignes des favoris du Ciel : c'est la religion qui caractérise l'homme heureux ; qui distingue l'héritier d'une couronne immuable ; qui, lorsque le conflit douteux de la vie sera terminé, héritera de toutes choses et siègera en triomphe à jamais avec le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. ( S. Davies, A.M. )

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