Je te conseille de garder le commandement du roi, et cela en ce qui concerne le serment de Dieu.

Obéissance au gouvernement civil

Nonobstant les hommes diffèrent tellement dans leurs diverses opinions concernant l'autorité humaine, et entretiennent des notions si diverses sur la naissance et le fondement originel du gouvernement civil : pourtant il est généralement admis de tous les côtés qu'il est absolument nécessaire qu'il y ait une telle chose comme gouvernement; et la voix commune de la raison (ainsi que la pratique de tous les âges) déclare clairement que le bien universel de l'humanité ne peut en aucun cas se poursuivre sans elle.

De là, il semble être l'intérêt de l'humanité en général que le gouvernement soit maintenu et maintenu ; mais parce que les hommes sont si attachés à eux-mêmes, comme par orgueil, ambition ou vengeance, qu'ils négligent et méprisent le bien public, lorsqu'il est en compétition avec leur propre avantage privé : Dieu dans sa sagesse a jugé bon de ne pas nous laisser au l'orientation et la direction de la raison naturelle uniquement, mais a également, par sa volonté révélée, renforcé plus fortement notre obligation de contribuer, de nos diverses capacités, à la promotion du bien public et du bien-être commun de la société. En discutant sur quels mots je propose de les considérer -

JE.Comme ils se rapportaient particulièrement au peuple d'Israël. Ils peuvent admettre cette paraphrase : je vous conseille et vous conseille de vous soumettre entièrement à votre roi et gouverneur, d'obéir à ses commandements dans tous les cas qui ne sont pas contraires aux lois de Dieu ; et ainsi je te conseille d'observer le commandement du roi, non seulement en matière de prudence et de politique humaine, parce qu'il peut faire tout ce qui lui plaît, et a le pouvoir absolu d'infliger une punition à ceux qui oseront désobéir à ses commandements ; mais pour un compte plus sérieux et religieux, parce que votre désobéissance non seulement vous rendra odieux à la colère et au déplaisir d'un puissant prince terrestre, mais provoquera la colère du grand Dieu du ciel et de la terre, en présence duquel vous vous êtes obligé par un serment d'allégeance sincère à votre souverain;

II. Comme contenant le fondement et la raison de notre obéissance au gouvernement. Que l'obéissance soit due des sujets à leurs gouverneurs est une vérité assez déductible de la raison naturelle ; et qu'il est du devoir de tous les hommes de se conformer aux lois de la constitution particulière du lieu où ils vivent, les Écritures le déclarent évidemment. Ils nous apprennent que les gouverneurs sont les ministres de Dieu, nommés pour le bien commun de la société, que quiconque résiste au pouvoir résiste à l'ordonnance de Dieu.

Quant aux bases et aux raisons sur lesquelles notre obéissance au gouvernement est fondée, elles sont nombreuses et diverses ; les uns tirent leur force de ces lois que dicte la voix de la raison ; certains de ces préceptes et commandements qui sont contenus dans les livres de l'Écriture; les uns de cette sécurité personnelle qu'il a été d'usage chez de nombreuses nations que l'autorité suprême exige des divers membres qui sont sous sa juridiction ; et de ces engagements et promesses que les sujets ont donnés au gouvernement auquel ils appartiennent, qu'ils se soumettront docilement aux règles et ordres que le pouvoir législatif jugera bon de leur enjoindre d'observer.

Un serment est un appel solennel à Dieu Tout-Puissant, en tant que Témoin et Vengeur. En tant que témoin de la vérité de ce que nous affirmons et de la sincérité de notre résolution d'accomplir et de faire ce que nous promettons. En tant que vengeur au cas où nous livrons pour une vérité ce que nous savons ou croyons être faux, et ne concevons pas réellement pour accomplir ce que nous promettons. C'est donc une pratique des plus honteuses et abominables de jouer vite et librement avec des choses d'une nature si sacrée : c'est l'un des péchés les plus vils et les plus dangereux qu'un homme puisse commettre, l'une des plus grandes indignités qu'il puisse offrir à son Créateur. ; c'est en quelque sorte un crime aussi énorme que la remise en question de la vérité et de la connaissance infinies de Dieu, et une provocation presque aussi dangereuse que celle de défier sa toute-puissance. ( T. Payne, MA )

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