Sans le camp.

Le Tabernacle sans le camp

I. Premièrement, donc, ceux qui cherchent le Seigneur doivent sortir du camp.

1. Il m'est à peine besoin de dire qu'aucun homme ne peut être un vrai chercheur de Dieu qui a quelque chose à voir avec le camp des profanes. Nous devons veiller à ce que nos vêtements soient entièrement propres de ces convoitises de la chair et de ces blasphèmes des impies.

2. Encore faut-il sortir autant du camp des insouciants que du camp des profanes. La plus grande compagnie du monde n'est pas celle des profanes, mais celle des irréfléchis, non pas de ceux qui s'opposent, mais qui négligent le grand salut.

3. Mais nous devons aller plus loin que ceci : si un homme veut être en communion avec Dieu, il doit même sortir du camp des simplement stables, posés et réfléchis ; car il y a des multitudes dont les pensées ne sont pas les pensées de Dieu, et dont les voies ne sont pas les siennes, qui sont à tous égards extérieurement conformes aux lois de Dieu, et qui observent rigoureusement les coutumes de la société droite, qui pensent, et par conséquent abhorrent le bagatelles du monde, mais qui, malgré tout, n'ont jamais appris à mettre leur affection sur les choses d'en haut. Il ne suffit pas de quitter les Amalécites ; tu dois quitter même les armées de Moab, frère quoi que Moab puisse sembler être pour l'Israël de Dieu.

4. Celui qui veut bien connaître quelque chose de Dieu doit même sortir du camp des simples religieux. Oh, c'est une chose de s'occuper de la religion, mais une autre chose d'être en Jésus-Christ ; c'est une chose d'avoir le nom sur le livre de l'église, mais c'en est une autre de l'avoir écrit dans le livre de vie de l'Agneau.

II. Cette sortie du camp entraînera bien des désagréments.

1. Vous constaterez que votre méfiance et votre modestie reculeront parfois devant l'exécution des ordres sévères du devoir. Si Christ vaut quelque chose, il vaut la peine d'être avoué devant le monde, devant les hommes, devant les anges et devant les démons.

2. Peut-être que lorsque vous partez sans le camp, vous perdrez certains de vos meilleurs amis. Vous constaterez que bien des liens doivent être coupés lorsque votre âme est liée avec des cordes aux cornes de l'autel. Pouvez-vous le faire? Comme Christ a quitté son Père pour vous, pouvez-vous tout laisser pour lui ?

3. Vous découvrirez aussi que lorsque vous sortirez du camp, vous aurez même des personnes prétendument pieux contre vous. « Ah ! » ils diront, quand tu seras rempli de l'Esprit, et désireux de servir Dieu comme Caleb l'a fait, de tout ton cœur : « Ah ! jeune homme, c'est du fanatisme, et il se refroidira peu à peu.

4. Un autre inconvénient auquel vous serez exposé est que vous serez facturé à tort. Votre Maître l'était aussi, souvenez-vous. Endurez, comme Il l'a fait.

5. Encore une fois, vous devez vous attendre à être surveillé. Si vous prétendez ne pas participer au camp, les autres chercheront quelque chose de plus en vous, n'oubliez pas qu'ils ne seront pas déçus. J'ai entendu certains dire : « Je n'aime pas me joindre à l'Église parce qu'alors on attendrait tellement de moi. Justement, et c'est la raison même pour laquelle vous devriez le faire, car leur attente sera une sorte de sabot sacré pour vous lorsque vous serez tenté, et peut aider à donner de l'élan à votre caractère et de la prudence à votre marche, lorsque vous savez que vous sont regardés par les yeux des hommes.

III. J'en viens maintenant à utiliser certains arguments par lesquels je désire sincèrement persuader chaque chrétien ici présent de sortir du camp ; être exact dans son obéissance ; et pour être précis dans son suivi de l'Agneau partout où il va.

1. J'utilise d'abord un argument égoïste, c'est de le faire pour votre propre confort. Si un chrétien peut être sauvé pendant qu'il se conforme à ce monde, en tout cas il le sera comme par le feu. Aimeriez-vous aller au paradis dans le noir, et y entrer comme un naufragé escalade les rochers de son pays natal ?

2. Mais j'ai une meilleure raison que cela, et c'est, pour votre propre croissance en grâce, faites-le. Si vous voulez avoir beaucoup de foi, vous ne pouvez pas avoir beaucoup de foi tant que vous êtes mélangé avec des pécheurs. Si vous vouliez beaucoup d'amour, votre amour ne peut pas grandir pendant que vous vous mêlez aux impies.

3. Je vous en supplie, chrétiens et chrétiennes, sortez et soyez les soldats de votre Maître entièrement pour l'amour de l'Église. Ce sont les quelques hommes dans l'Église, et ceux qui ont été distincts d'elle, qui ont sauvé l'Église de tous les temps.

4. Et pour l'amour du monde, permettez-moi de vous prier de faire ainsi. L'Église elle-même ne peut jamais être le sel du monde, à moins qu'il n'y ait des hommes particuliers qui soient le sel de l'Église.

5. Et maintenant enfin, pour l'amour de votre Maître. Qu'avons-nous à faire, toi et moi, dans le camp quand il en a été chassé ? Qu'avons-nous à voir avec les hosannas alors qu'il était suivi de huées : « Crucifie-le, crucifie-le » ? Qu'ai-je à faire dans la tente pendant que mon capitaine est allongé sur le champ de bataille ? ( CH Spurgeon. )

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