Laisse-moi partir, je t'en prie.

Une vraie reconnaissance du devoir filial

I. Elle consiste en une véritable reconnaissance de l'autorité parentale.

1. Moïse était animé par l'honnêteté.

2. Moïse était apparenté par alliance.

3. Moïse était obligé par bonté.

II. Il est compatible avec le silence en référence aux expériences intérieures de notre vie spirituelle et de notre travail. Moïse a seulement demandé le consentement de son beau-père pour visiter ses frères en Egypte ; il n'a pas nommé l'objet principal de son voyage. Cela était tout à fait conforme, dans les circonstances, à une véritable reconnaissance du devoir filial.

1. Le silence n'est pas nécessairement rusé.

2. Le silence peut être discret.

3. Le silence peut être auto-protecteur.

De nombreux travaux d'ouvriers chrétiens ont été réduits à néant par l'absence de mesures de précaution de la part de ceux qui en ont été chargés.

III. Cela devrait éveiller une considération et une réponse parentales bienveillantes et judicieuses. « Et Jéthro dit à Moïse : Va en paix. »

1. Parfois, la demande doit être acceptée.

2. Toujours la bonne volonté doit être exprimée. "Vas en paix."

3. Suprêmement, le moi doit être oublié. ( JS Exell, MA )

La contrainte de service

Ce cas de Moïse nous rappelle que notre meilleure œuvre de vie est celle sur laquelle nous entrons avec le sentiment qu'il est absolument essentiel que nous le fassions. Moïse a essayé de toutes les manières de lui ôter la fonction à laquelle Dieu l'avait appelé. Mais cela lui revenait quand même. Il sentit qu'il devait partir ; et quand ce doit irrépressible se forma dans son âme, il alla et emporta tout devant lui. C'est l'irrépressible chez un homme qui le rend grand.

Tant que le travail qu'il entreprend est exécuté parce qu'il doit faire quelque chose, il n'y a rien de remarquable ni en lui ni en lui ; mais quand il y entre parce que c'est quelque chose qu'il doit faire, alors préparez-vous à quelque chose de noble. N'est-ce pas précisément en cela que réside singulièrement la qualité que nous appelons génie ? Si un homme pense qu'il aimerait écrire en vers, ou peindre quelque chose, ou faire un discours, ou quoi que ce soit d'autre, on n'entendra jamais parler de son travail.

Mais s'il y a en lui une chanson qui insiste pour se chanter, ou un tableau qui ne le laissera pas se reposer jusqu'à ce qu'il l'ait mis sur la toile, ou une vérité dont il ne peut retenir l'énoncé, alors il est sûr être enfin poète, artiste ou orateur. C'était un vieux ministre sage qui, consulté par un jeune qui désirait devenir prédicateur de l'Évangile, lui dit : « Jeune homme, ne deviens pas ministre si tu peux l'aider.

» C'est l'homme qui ne peut s'empêcher d'être prédicateur qui sera toujours le plus efficace en chaire. Le travail que nous pouvons aider à faire n'est pas pour nous. Si Moïse avait pu s'excuser avec succès, il n'aurait pas été un homme apte à la grande croisade dans laquelle il est entré. Mais c'est parce que, malgré toutes ses réticences, il y avait en lui le sentiment dominant que Dieu l'avait appelé à être le libérateur d'Israël qu'il réussit enfin si bien.

Ah ! n'avons-nous pas ici la cause de tant d'échecs dans les entreprises morales et religieuses ? Les hommes qui les ont inaugurés l'ont fait pour un éclat personnel ou un profit pécuniaire, et non à cause de cette contrainte intérieure. ( WM Taylor, DD )

La sympathie domestique dans le devoir

Moïse informe Jéthro de sa mission auprès de Jéhovah et demande la permission d'accomplir la volonté du Seigneur. Cette demande est immédiatement acceptée. Il est très encourageant d'être ainsi cordialement secondés par ceux de notre propre maison dans notre but de servir le Seigneur, que ce soit dans le ministère public ou privé. Nous aussi, que nous soyons appelés au service public ou privé de Dieu, devons communiquer avec ceux de notre propre maison.

Mon conseil est toujours à un jeune converti, d'aller immédiatement vers ceux à la maison, à qui ils doivent naturellement confiance, et de leur dire ce que le Seigneur a fait pour eux, et qu'il les a appelés au service. S'il s'agit d'un fils ou d'une fille, allez chez la mère ou le père ; si c'est la femme ou le mari, alors au mari ou à la femme. Ne cherchez pas à garder votre conversion, ou votre consécration à Dieu, un secret de ceux de votre propre foyer.

Il arrive parfois que l'on doive rester seul dans sa maison. C'est souvent très difficile à faire. Une fois, Paul a été obligé de rester seul. « À ma première réponse, aucun homme ne s'est tenu avec moi, mais tous m'ont abandonné : . . . malgré tout, le Seigneur s'est tenu avec moi et m'a fortifié. Nous pouvons toujours compter sur cela ; et personne n'est seul avec qui le Seigneur se tient. J'ai connu une fois un mari et une femme, dont chacun, craignant l'autre, avait cherché le Seigneur dans l'une de nos réunions, à part l'autre, chacun craignant que l'autre ne se moque de l'autre.

Ils avaient tous les deux été ouverts et se moquaient des incroyants. Maintenant, tous deux avaient trouvé le Seigneur ; mais chacun craignait de l'avouer à l'autre, et pourtant chacun d'eux remarqua un changement chez l'autre. Enfin, la femme eut le courage de dire à son mari qu'elle avait été si accablée par le sentiment de son péché, que, n'ayant pas de repos, elle avait cherché le Seigneur et l'avait trouvé. A sa joie indicible, le mari la prit dans ses bras et lui avoua la même chose.

Rentrons toujours d'abord chez nous et disons à nos amis combien le Seigneur a fait de grandes choses pour nous et a sauvé nos âmes ; et alors nous aurons un cours libre pour servir le Seigneur. Sinon nos mains seront liées ; et nous serons empêchés de toute manière de servir fidèlement. Je pense qu'il y aura toujours quelqu'un à la maison qui sera heureux que nous ayons rencontré le Seigneur ; soit pour la première fois, soit d'une manière qui signifie une entière consécration à Lui et à Son service. Et comme Jéthro l'a dit à Moïse, ainsi nous diront-ils : « Allez en paix. » ( GF Pentecôte, DD )

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