Si j'en ai vu périr faute de vêtements.

La justice d'un homme bon

Ces paroles exposent en général la pratique d'un homme bon dans les actes de miséricorde et de justice, qui le déclarent, par-dessus tout, un disciple de notre bien-aimé Seigneur. Mais surtout ils impliquent quelque chose concernant la nature, la manière et l'objet de ces actes. Dans la pratique vulgaire en effet, les hommes ne se soucient pas beaucoup de toute connaissance des nécessiteux, et sont tous pour faire des bontés à ceux dont la fortune ne l'exige pas, ou qui peuvent rendre la même chose ; mais le comportement de l'homme bon est comme celui de Job.

Si nous ne nous soucions pas de nous approuver à Dieu, en faisant tout le bien que nous pouvons à nos frères, nous sommes jusqu'ici plongés dans l'état misérable de l'enfer. Pour éviter cette misère, nous devons veiller sur nos esprits, afin qu'ils ne tombent pas dans une humeur cupide, qui est une tache pour l'âme, qui peut à peine s'enlever. La convoitise pèse toujours sur le pécheur et ne laisse aucune place à une pensée sobre ou implacable.

L'humanité semble être distinguée en rangs supérieurs et inférieurs par la sagesse et la providence divines, afin d'exercer une charité universelle. Une charité qui adoucit le moral des hommes, et d'être rude et aigre, les rend aimables et affables envers la personne la plus méchante, prête à obliger tout le monde avec une douce et humble soumission. Une charité qui n'envie personne, mais qui se réjouit de la prospérité des autres, s'améliore de leur santé et se réjouit de les voir joyeux.

Une charité qui ne domine jamais, mais méprise cette insolence habituelle qui est la source de bien des désordres et de bien des mépris des pauvres. Une telle charité ne s'abaisse jamais avec hauteur ou avec reproche en paroles ou en gestes, mais débat calmement de toutes les questions, afin de ne pas se comporter de manière inconvenante. Enfin une charité qui ne pense rien de trop grand à entreprendre ni de trop dur à subir pour le bien de l'humanité.

Or, si ce genre de charité ne faisait que se répandre dans le monde, cela en améliorerait beaucoup la condition et les mœurs. Une réforme complète ne doit être attendue que de ceux qui rendent les autres meilleurs, par leurs conseils et par leur exemple. Les meilleurs arguments pour notre aumône sont que c'est la seule voie que nous puissions prendre.

1. Être comme notre Sauveur béni.

2. Pour rendre des services agréables à Dieu.

3. Pour sauver nos âmes pour toujours. C'est pourquoi, si vous savez ces choses, vous êtes heureux si vous les faites. ( John Hartcliffe, BD )

Le plaidoyer du pauvre homme entendu

Quelqu'un s'étonna d'Eveillon, chanoine et archidiacre d'Angers, qu'aucune de ses chambres ne soit tapissée. Il répondit : « Quand j'entre dans ma maison en hiver, les sols ne me disent pas qu'ils sont froids ; mais les pauvres, qui tremblent à ma porte, me disent qu'ils veulent des vêtements.

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