Et ce qui tomba parmi les épines

Signes de mondanité excessive

I. APPLIQUER DES TESTS DE MONDIALITÉ EST TRÈS NÉCESSAIRE. Il est difficile de nous convaincre que nous sommes trop absorbés par nos soucis mondains. Si un homme est intempérant, ou profane, ou frauduleux, il lui est facile de connaître son propre péché ; mais la mondanité nous vient tellement sous le couvert du devoir, qu'il est difficile d'en déceler le véritable caractère. Il y a aussi la difficulté supplémentaire, qu'il est si difficile de fixer la frontière entre une attention nécessaire aux affaires et une absorption coupable en elle.

II. L'un des signes d'une mondanité excessive est une GRANDE ANXIÉTÉ D'ESPRIT DANS NOS POURSUITES MONDIALES. Un chrétien doit être diligent dans les affaires et améliorer tous les moyens légaux d'acquisition, mais pas comme si tout son bonheur était en jeu. Son véritable trésor est intact, cependant le monde peut aller avec lui.

III. Mais le grand test par lequel le chrétien doit juger, c'est L'EFFET DE SES AFFAIRES MONDIALES SUR SES DEVOIRS RELIGIEUX. Même lorsque les devoirs de dévotion sont régulièrement accomplis, cela peut être avec le monde au premier plan dans nos cœurs. Quand la Bible est lue, l'œil peut voir ses paroles, mais les pensées peuvent être sur un plan pour la journée, afin que nous puissions lire comme nous le ferions avec un à nos côtés nous appelant à quelque chose que nous aimons mieux. ( WH Lewis, DD )

Pourquoi les soucis et les plaisirs sont associés

Il n'y a pas deux personnes plus dissemblables à première vue que l'homme de soin et l'homme de plaisir. L'homme de soins ne sait pas ce qu'est le plaisir ; il est toujours en train de s'inquiéter et de s'irriter contre quelque chose ou autre ; tout va mal, ou semble aller mal, avec lui ; il fait toujours le pire des choses, regardant leur côté sombre plutôt que leur côté lumineux. L'homme de plaisir, par contre, passe toute son existence au soleil.

Si, par hasard, des ennuis lui viennent, il les repousse ou ferme les yeux ; il est trop enclin à s'amuser pour se permettre quoi que ce soit de l'ennuyer et de le déranger. Comment se fait-il alors que si différents, voire si opposés que soient de tels caractères, ils soient ici posés côte à côte et représentés comme occupant précisément le même terrain ? Comment se fait-il que celui qui flâne tranquillement dans la vie, recueillant librement au fur et à mesure ses plaisirs, et celui qui se traîne lourdement, sous le poids de nombreux fardeaux, se trouvent enfin côte à côte et venant à la même fin ? Il n'est pas difficile d'en trouver la raison.

Les soucis de la vie et ses plaisirs sont tous deux de la nature des mauvaises herbes, des mauvaises herbes d'espèces très différentes en effet, mais chacune d'elles également le produit naturel du cœur humain ; chacune n'a besoin que d'être livrée à elle-même, et elle envahira bientôt tout le cœur et étouffera la bonne semence. Et cela ne fera pas beaucoup de différence, au jour de la grande récolte, si l'échec de la récolte en nous était dû à une croissance indue de soucis ou de plaisirs. ( H. Harris, BD )

Bon terrain gâché par négligence

Le même terrain représente à la fois l'homme de soin et l'homme de plaisir. Et de quel type de terrain s'agit-il ? Curieusement, le terrain lui-même semble être un très bon terrain ; ce n'est pas le bord du chemin, où la graine ne pénètre jamais une seule fois sous la surface, mais est foulée aux pieds par chaque passant et ramassée par les oiseaux ; ce n'est même pas comme le sol rocailleux, où il n'y a pas de profondeur de sol pour soutenir la racine quand la graine a poussé et commencé à pousser.

Non, le terrain dont nous parlons maintenant est tout à côté du bon terrain, et semble être à peu près du même genre avec lui ; et pourtant, tandis que l'un produit ses trente, soixante et cent fois mûrs pour la moisson, l'autre n'a pas une seule oreille pleine ; il ne cède pas plus que le sol rocailleux, pas plus même que le bord du chemin. Et pourtant, comment est-ce? Comment se fait-il qu'il soit si près du bon terrain, et pourtant si éloigné de celui-ci ? comment se fait-il qu'il promette tant et qu'il rompe si complètement sa promesse ? Nous répondrons peut-être mieux à cette question au moyen d'un exemple.

On voit donc quelquefois deux parcelles de jardin, ou de jardin, couchées l'une à côté de l'autre, l'une avec une récolte très abondante, l'autre ne poussant que des mauvaises herbes. Et comment cela se fait-il ? Cela ne peut être dû à aucune différence naturelle entre les deux morceaux de terrain, car ils se trouvent à quelques pieds l'un de l'autre et sont exposés à la même quantité d'air, de pluie et de soleil. Comment se fait-il donc que le produit des deux terres soit si différent ? Nous n'aurons aucune difficulté à trouver la réponse.

Nous dirons tout de suite qu'il est bien évident que ces deux terrains ont été traités tout différemment ; l'un d'eux a été bien entretenu et l'autre non. Et c'est là aussi la différence même que nous cherchons entre le bon terrain et le terrain étouffé d'épines dans la parabole ; le sol lui-même est le même, ou à peu près le même, dans chacun, seulement dans un cas il a été correctement entretenu, et dans l'autre il a été laissé à lui-même.

Et ainsi, tandis que sur la bonne terre la graine n'a eu rien pour l'empêcher de croître et de mûrir régulièrement pour la moisson, la graine de l'autre terre, après avoir fait un vigoureux effort, s'est arrêtée court, et n'a jamais progressé ; la profondeur de la terre qui la supporte a prêté la même quantité de nourriture aux mauvaises herbes qu'on a laissé pousser avec elle. Comme il a grandi, ainsi ils ont grandi ; et bien avant que le temps de la moisson ne soit venu, ils ont tous couru ensemble, la bonne semence et les mauvaises herbes, et se sont étouffés les uns les autres. ( H. Harris, BD )

Amusements mondains

I. Sur ces amusements qui sont absolument pécheurs, il n'est pas nécessaire que nous disions beaucoup de mots.

II. Il est des divertissements innocents auxquels un chrétien peut se livrer, mais avec modération. Encore faut-il qu'il y ait une sage modération. L'amour du plaisir, même lorsqu'il se borne à d'innocentes gratifications, est une passion insinuante et malicieuse. Cela peut semer les graines de l'indolence, créer un dégoût pour les affaires sérieuses de la vie, et ainsi rendre le cours d'un homme sans profit à la fois pour lui-même et pour les autres.

Nous pouvons le voir dans l'histoire des nations. Un amateur de plaisir n'a jamais été un peuple noble et viril. Lorsque les Athéniens cédèrent aux fascinations du théâtre et s'approprièrent à ses fins les fonds qui avaient été destinés à la défense de l'État, ils oublièrent bientôt leur ancien amour de la liberté ; les gloires de Marathon et de Salamine furent assombries par le désastre de Choeroneia, et les antagonistes invincibles de Xerxès devinrent les esclaves complaisants de Philippe.

Même les Romains, qui avaient conquis le monde et s'étaient vantés pendant des siècles de leur indépendance, se contentèrent de porter leurs chaînes, quand leurs tyrans eurent appris l'art de les endormir par les accents de sirène de plaisir, et les voix qui avaient été jadis élevés pour réprimander leurs oppresseurs, n'étaient entendus que pour réclamer les jeux sanglants du cirque. Ce sont des leçons pour nous à la fois en tant qu'individus et en tant que nation. Les changements dans le caractère moral des deux sont pour la plupart accomplis sans bruit.

III. Il y a des plaisirs douteux, à propos desquels il appartient au chrétien d'exercer une discrimination prudente. C'est ce que nous proposons ici de signaler quelques considérations qui peuvent servir à guider l'exercice de cette haute convenance chrétienne.

1. Il faut tenir compte du caractère réel plutôt que possible de tout divertissement, et chacun doit être jugé par ce qu'il n'est pas par ce qu'il pourrait être.

2. Il faut tenir compte des tendances d'un amusement. Nous admettons librement qu'il s'agit d'un test à appliquer avec beaucoup de prudence. Ce n'est pas une objection légitime à une quelconque récréation que de signaler des cas isolés, dans lesquels l'indulgence a été suivie d'un grave mal moral et spirituel. On ne peut contester qu'un plaisir, bien que non coupable dans son caractère, puisse, dans son influence générale, être hostile au sérieux spirituel.

3. Chaque homme doit tenir compte de son tempérament individuel. Nos habitudes et nos tendances mentales sont si variées que nous pouvons passer indemnes à travers des scènes qui infligeraient aux autres des blessures permanentes et étendues.

4. Plus encore, chacun doit respecter sa propre conscience et ne pas exercer une liberté plus large qu'elle n'approuve.

5. Nous devons, par respect pour les opinions, les sentiments et les intérêts spirituels des autres, parfois exercer une abnégation que nos propres consciences ne ressentent pas comme nécessaire à notre propre sécurité. ( JG Rogers, BA )

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